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Des photographies à la Hopper

Sur les traces d’Edward HopperGail Albert Halaban revient là où le peintre a crée une partie de son oeuvre, dans les rues de la ville balnéaire de Gloucester, dans le Massachusetts à Cape Ann.

Même angle de vue, mêmes maisons… La symétrie est frappante. Cette série « Hopper Redux » donne une nouvelle approche aux peintures avec une colorimétrie et une luminosité propre à la photographe.

Quand la peinture se fond dans la photographie, il n’y a pas d’amalgame mais une redécouverte.


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« J’aimerais voir l’intérieur et l’extérieur en même temps », écrivait Edward Hopper en 1963.

Gail Albert Halaban, photographe américaine, développe depuis les années 1990, un travail photographique lié à la peinture d’Edward Hopper (1882 – 1967), et reprend à son compte les souhaits du peintre qui a tant influencé la photographie.

Après avoir épié les New Yorkais dans leur appartements autour d’un travail entre art et voyeurisme, elle revient avec un travail qui place délibérément le regard à l’extérieur des maisons.

C’est dans la cité balnéaire de Gloucester que la photographe pose son trépied. Cette ville au nord de Boston a accueilit le peintre américain dans les années 20. Gloucester est depuis longtemps un lieu de pèlerinage pour les amateurs du peintre, mais Hopper y a réalisé parmi ses peintures les plus célèbres.

On entrevoit les coups de pinceaux du maître à travers les visions photographiques de scènes urbaines nocturnes de Gloucester. Les lignes courbes et douces ont laissé place à la rectitude des trottoirs et des câbles électriques qui cisaillent les devantures des maisons.

Et là où le peintre a bannit toute intervention humaine, la photographe peuple les maisons de Cape Ann. Eclairage artificiel et lumière presque surnaturelle, la touche de la photographe est présente, se démarquant ainsi de son illustre prédécesseur.

Et Gail Albert Halaban de souligner – inconsciemment ou non – le regard des touristes guidé par celui du peintre. Greta Bagshaw, dont la famille du mari posséde la » Mansard Roof » depuis 1962, est habituée à cette curiosité.

Il n’est pas rare de voir des gens placer leur chevalet dans notre arrière-cour de notre maison pour la peindre. Chaque année, nous savons qu’il est temps de mettre les auvents au moment où un groupe de touristes nous regarde dîner sous le porche.

Découvrez l’intégralité de cette série, ici.

 

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+ via

+ La série photo « Out of my Window » de la photographe

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