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Google et le New York Times ressuscitent 100 ans de photographie

Le New York Times collabore avec Google pour numériser son immense archive d’images. L’intelligence artificielle permet aussi d’organiser les données de plusieurs millions d’images recueillies pendant plus d’un siècle.

Cela fait longtemps que Google collabore avec différentes archives du monde entier. La proposition est globalement toujours la même : numériser les archives parfois immenses de grandes collections de documents sous forme de texte et d’images. Le New York Times et Google travaillent ensemble sur une archive photo constituée de  5 à 7 millions d’images historiques collectées depuis plus de 100 ans par le journal.

Le besoin d’une solution de stockage plus sûre

Jusqu’ici, ces archives étaient stockées dans des centaines d’armoires. Elles sont situées près de leurs bureaux de Time Square, dans un lieu surnommé “la morgue”. Mais en 2015, un incident dans ce lieu a incité le New York Times à trouver une solution de stockage plus sûre. Google a été choisi comme partenaire pour cette opération.

Désormais, au second étage des bureaux, six personnes scannent en permanence ces images en haute résolution, puis le stockent de manière sécurisée dans le cloud de Google. En plus d’être en sécurité, cette archive est désormais beaucoup plus simplement accessible.

Une archive consultable en ligne

Les millions d’images prises par les photographes du New York Times sont donc progressivement accessibles beaucoup plus facilement aux éditeurs du journal. Jusqu’ici, un éditeur qui désirait accéder à une image devait contacter le responsable de la « morgue », qui cherchait dans son catalogue des images correspondantes.

Désormais, les personnes ayant accès à cette archive du New York Times pourront y accéder depuis un simple navigateur. Un moteur de recherche servira à identifier les photos ou types de photos désirées, et potentiellement permettra de les télécharger.

Une indexation complète, qui rend l’archive plus exploitable

Google a numérisé les images pour les rendre accessibles dans son cloud. L’intelligence artificielle a elle été utilisée pour indexer les contenus.

Comme on peut le voir ci-dessous, de nombreuses images sont documentées au dos. On peut y trouver parfois un grand nombre d’informations.

Google indexe aussi les informations dans l’image, sous forme de texte (panneaux, logos, inscriptions…). Enfin, ajoutons les éléments identifiables par l’IA de Google (objets, lieux, etc…) et voilà de quoi constituer un ensemble de données organisées considérable.

Cette incroyable réorganisation de l’information n’est finalement pas si étonnante, sachant qu’il s’agit du cœur de métier de Google. Mais pour le New York Times, c’est une vraie bénédiction.

De nouvelles informations découvertes grâce à l’IA

Comme on peut l’entendre en Anglais dans la vidéo ci-dessous, cette “morgue” était considérée par ses archivistes comme un véritable trésor historique. Mais c’était aussi un casse-tête en termes d’exploitation. Comment une ou quelques personnes auraient-elles pu tirer parti de ce potentiel, alors que des millions de documents auraient nécessité une vie entière de travail pour être analysés ?

C’est là que l’intelligence artificielle couplée à la numérisation de masse vient résoudre le problème.

L’IA de Google permet d’identifier de nombreuses informations non renseignées dans l’ensemble des images de l’archive. Pour cela, comme nous l’avons déjà indiqué, elle « lit » toutes les inscriptions trouvées dans les photographies. Les éléments dans l’image sont aussi identifiés et nommés par son IA. Le tout est ajouté aux données disponibles, et centralisé dans une base de données complète qui permet des recoupements.

Cette approche permet entre autres d’associer données et images pour les regrouper de manière cohérente. Le New York Times est donc maintenant a même de faire remonter de véritables histoires de cette archive.

Le projet « Past Tense » est une des illustrations de cette nouvelle possibilité. Les premières histoires racontées de cette manière par le New York Times sont disponibles sur cette page (en anglais).

 

Source : New York Times

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