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L’Afrique de l’Ouest au cœur du premier Prix James Barnor

La Fondation James Barnor lance la première édition du Prix James Barnor, une récompense photographique qui met en avant les talents africains et permet aux plus démunis d’accéder à la photographie. Pour en savoir plus sur le Prix, rendez-vous sur le site de la Fondation. (Photo d’ouverture : George Osodi, Pays de résidence : Nigeria, Black Gold,  Série «Oil rich Niger Delta», 2015)

Le photographe James Barnor, à travers sa fondation, lance le nouveau Prix James Barnor. La Fondation est une association caritative britannique, créée par l’artiste, pour atteindre les objectifs qui lui tiennent à cœur, à savoir l’enseignement et la formation, la promotion et la défense de la culture et des talents africains. A travers cette récompense, la fondation présentera au monde des talents confirmés africains et permettra de préserver l’héritage du photographe ghanéen.

Ishola Akpo, Pays de résidence : Bénin Akin V, série «Agbara Women», 2020

James Barnor croit fermement qu’il existe de nombreux talents photographiques à découvrir sur le continent africain ou au sein de la diaspora. Le Prix James Barnor est né de la volonté de l’artiste de valoriser et d’encourager la carrière des photographes du continent africain ou de la diaspora, afin d’accroître leur visibilité au niveau international.
Le Prix, doté de 10 000 €, sera accordé chaque année à un artiste confirmé et domicilié successivement dans l’une des régions suivantes : Afrique de l’Ouest, Afrique du Sud, Afrique du Nord, Afrique de l’Est et Afrique Centrale. Une édition sera consacrée à la diaspora africaine. En 2022 se tient la première édition du prix, consacrée à l’Afrique de l’Ouest.

Le 10 mai 2022, le lancement du Prix James Barnor s’est déroulé dans les locaux de l’agence MTArt, la veille de l’ouverture de Photo London. Durant la soirée, la short-list des photographes nominés a été annoncée, dans la perspective de la remise du prix en juillet 2022 lors des Rencontres d’Arles par James Barnor. Cette annonce a été suivie d’une conversation entre James Barnor et Àsìkò, photographe de l’agence MTArt.

Le 8 juillet au soir, le jury composé de Pascale Obolo, Christoph Wiesner, Damarice Amao,
Bimpe Nkontchou, présidé par James Barnor, remettre le Prix au grand lauréat du concours.

Kader Diaby, Pays de résidence : Côte d’Ivoire, Série «Oath» , 2019

Après avoir fait appel à un comité de nominateurs, le Prix a retenu les photographes suivants : Fatoumata Diabaté, François-Xavier Gbré, George Osodi, Grah Aurélie-Jocelyne Toh, Ishola Akpo, Jacques Do Kokou, Kader Diaby, Kelani Abass, Laeila Adjovi, Lubee Abubakar, Rachel Seidu, Rahima Gambo, Sènami Donoumassou, Yagazie Emezi et Zohra Opoku.

« Je suis tombé sur un magazine avec une inscription qui disait : « Une civilisation s’épanouit lorsque les hommes plantent des arbres sous lesquels ils ne s’assoient jamais eux-mêmes. » Mais il n’y a pas que les plantes : mettre quelque chose dans la vie de quelqu’un, d’un jeune, c’est la même chose que de planter un arbre que l’on ne coupera pas pour le vendre » confie le photographe. « Cela m’a beaucoup aidé dans mon travail. Parfois, plus on donne, plus on reçoit. C’est pourquoi je continue à 90 ans. »

Source : jamesbarnor.org


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