Voici l’histoire d’une photo publiée sur Facebook avant de devenir une polémique, puis un véritable symbole marquant la fin d’une loi homophobe dans l’armée américaine.
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Le point final du « Dont’ask, don’t tell« , cinq mois après l’abrogation de cette loi de 1993 interdisant aux militaires américains de divulger leur orientation sexuelle. Sous couvert de protéger la vie privée des soldats, « Don’t Ask Don’t Tell » visait à passer sous silence l’homosexualité de certains et interdisait toute enquête à ce sujet. Ne pas demander, ne rien révéler. Et garder ça pour soi, tant bien que mal. Et au final se révélait homophobe.
De retour d’une mission de six mois en Afghanistan, Brandon Morgan (officier dans la Marine) craque complètement et saute dans les bras de son conjoint, Dalan Wells, les amoureux sont immortalisés avec un smartphone. Un enlacement irréfléchi et passionné, devant le drapeau américain, déclencheur d’une véritable vague médiatique après avoir été posté sur la page de soutien aux marines gays sur Facebook. Sitôt postée, sitôt retirée. Mais la magie d’internet a eu le temps d’immortaliser l’image, à grands renforts de « like », partage et autres commentaires
Les amants ont dû bien sûr se justifier de leur amour dans les médias. Il ne s’agissait ni d’un coup de pub, ni d’une volonté d’être connu, simplement d’un élan passionné, libérateur. Le simple baiser d’un soldat à son partenaire de retour au pays, version XXI ème siècle.
Car cette photo romantique nous rappelle étrangement l’image culte d’Alfred Eisenstaedt, lors du V-J Day. La même fougue, 67 ans auparavant :
Commen quoi, les modes passent, l’Amour reste…
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