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Le corps sous toutes ses formes par Henri Foucault

Du 4 avril au 18 mai, la galerie Thierry Bigaignon met en avant le travail sur le corps d’Henri Foucault, photographe et sculpteur surréaliste. (Photo d’ouverture : © Henri Foucault)

L’exposition « Le corps infiniment » est une monographie consacrée aux nouveaux travaux d’Henry Foucault, se penchant cette fois-ci sur le corps et ses possibilités esthétiques. Source intarissable d’inspiration, le corps a toujours été pour Henri Foucault, comme pour de nombreux sculpteurs, un objet d’étude et de fascination absolue. Avec minutie, il s’adonne alors à un travail d’analyse de celui-ci en le montrant sous différents aspects. Il ne se contente en effet pas de le photographier, mais il le sculpte en même temps qu’il le prend en photo. Il le morcèle, pour donner vie à des possibilités nouvelles.

© Henri Foucault

Sans jamais tomber dans l’érotisme ni dans le figuratif, l’artiste étudie son sujet avec passion en nous présentant des œuvres qui ressemblent à des collages. Rigoureusement en noir et blanc, les œuvres sont empreintes de poésie et d’un sens de la narration certain. Tout est métaphore, symbole, la réalité se démultiplie au cœur de ces tableaux. Les accessoires viennent apporter une charge évocatrice supplémentaire aux clichés. Ce sont les contrastes, les ombres, les plissures, les textures qui intéressent le photographe.

© Henri Foucault

Sculpteur à l’origine, Henri Foucault a pourtant choisi depuis longtemps la photographie. Au fil des années, l’artiste a développé une écriture qui, par le jeu de la lumière, réinvente notre approche du réel. « De cet affrontement entre […] le lent façonnage d’un volume et la fulgurance de l’acte photographique, » nous dit Dominique Païni, « surgit la possibilité de fusionner la sculpture et la photographie. Photographier et sculpter, sculpter et photographier, c’est cette alternance qui s’accomplit dans l’œuvre d’Henri Foucault ». explique Alix Agret, qui signe le texte qui accompagne l’exposition.

Adoptant un langage abstrait, Henri Foucault varie les papiers, transperce ses images, mêle les techniques de tirage et d’impression, alternant ombre et lumière pour mieux témoigner de l’émiettement du corps, de sa fragilité.

Jusqu’au 18 mai à la galerie Thierry Bigaignon.

Source : Galerie Thierry Bigaignon

 

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