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Le Ghana au cœur de la prochaine édition du Prix Carmignac du photojournalisme

Jusqu’au 17 octobre, candidatez au Prix Carmignac du photojournalisme 2023. Cette 13ème édition sera consacrée au Ghana et à ses défis politiques et écologiques. Postulez par ici. (Photo d’ouverture : Goma, DRC, May 2020 © Finbarr O’Reilly)

La 13e édition du Prix Carmignac du photojournalisme est consacrée au Ghana et à ses défis écologiques et humains. Référence en Afrique de l’Ouest pour sa stabilité politique et son respect du multi-partisme, le berceau du panafricanisme doit faire face à la prolifération de décharges à ciel ouvert comme celle d’Agbogbloshie où résident près de 80 000 personnes. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement a identifié le Ghana comme l’une des premières destinations mondiales pour les déchets électroniques.

Bien que le droit international se soit mobilisé pour limiter les déplacements de
déchets dangereux avec la Convention de Bâle (1992) puis la Convention de Bamako
(1998), rien n’indique un changement d’orientation au Ghana. Attiré par des coûts de
traitements moins élevés et disposant pourtant de centres de recyclage performants,
l’Europe de l’Ouest est aujourd’hui l’une des régions les plus exportatrices de ces
déchets illégaux avec près de 600 000 tonnes par an.

Environ 95 % des déchets électroniques au Ghana sont collectés et recyclés par le
marché informel. Ce travail est accompli par des personnes non qualifiées, souvent
mineures, et sans aucunes régulations sanitaires. En cherchant à récupérer des matériaux
précieux tels que le cuivre et l’or, elles sont exposées à plus de 1 000 substances nocives,
dont le plomb ou le mercure. Ces déchets ne sont pas biodégradables et s’accumulent
dans l’environnement et les êtres vivants. Selon l’OMS, « Un enfant qui mange un seul œuf
de poule provenant d’Agbogbloshie, absorbera 220 fois la limite quotidienne d’absorption
de dioxines chlorées (polluants organiques) ».

© Tommaso Protti, Amazonia, lauréat du 11ème Prix Carmignac du photojournalisme 

La photographie a tenu un rôle important dans la vie de cette société postcoloniale, témoignant de la vie quotidienne, de la vie de famille et révélant un âge d’or politique et culturel dans les années 1960 et 1970. Il est important aujourd’hui que ce médium donne à voir des réalités qui vont à l’encontre de l’utopie d’un monde commun défendu depuis l’indépendance.

Le Prix Carmignac du photojournalisme entend soutenir la production d’un projet journalistique et photographique qui documente cette crise écologique, humaine et transnationale. Le jury de la 13e édition se réunira à Paris en novembre 2022.

Pour candidater, rendez-vous sur le lien par ici jusqu’au 17 octobre. 

Source :  Prix Carmignac du Photojournalisme


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