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Marta Zgierska : redéfinir les canons de beauté en photographie

Du 26 avril au 6 juillet, le travail de Marta Zgierska est exposé à la galerie Intervalle. Une réflexion sur la beauté et sa redéfinition en photographie. (Photo d’ouverture : © Marta Zgierska)

Marta Zgierska (1987, Pologne), est une artiste visuelle qui s’intéresse au trauma, aux expériences qui frisent les limites de la conscience et au processus de disparition. Elle se pose souvent comme sujet, explorant les frontières intimes de la photographie. Afterbeauty & Votive Figure est la deuxième exposition de Marta Zgierska à la galerie Intervalle, après Post (Prix HSBC pour le photographie en 2016).
Dans cette série, la photographe continue de déconstruire les canons de beauté. Dans Afterbeauty, la photographe se sert de masques de beauté usagées pour questionner notre usage du maquillage et le culte du make up. Dans Votive Figures, elle se met en scène comme une icone religieuse modifiée par la technologie et interroge notre rapport aux modifications corporelles.

© Marta Zgierska

Pour la première série, Marta Zgierska s’oblige à effectuer le rituel consistant à placer le masque sur son visage et elle répète le processus jusqu’à ce qu’il devienne nocif pour la peau. De cette façon, elle veut transformer son image en forme pure, privée du contenu mimétique et du sexe. Le matériau utilisé est visuellement séparé de son contexte principal, le visage féminin, et pourtant il reste une sorte d’autoportrait. L’objectif de l’artiste est de saper l’actuel canon de beauté et la pression sociale qu’il entraîne, ainsi que les attentes vis-à-vis de l’image féminine.

© Marta Zgierska

Quant à Votive Figures, la photographe prolonge son propos féministe en se mettant en scène. Elle modifie artificiellement son visage afin de nous faire réfléchir aux enjeux technologiques et du transhumanisme. Elle fabrique des pseudo-statues cireuses dans l’intention de se magnifier par la technologie. L’image produite est douce et agréable, c’est l’image divine de la beauté, une Vénus artificielle et numérique dont les disciples se comptent sur les réseaux sociaux. on travail photographique mélange donc performance, art plastiques et photographie pour un résultat fascinant entre abstraction, surréalisme et étrangeté.

Jusqu’au 6 juillet à la Galerie Intervalle.

 

Source : Galerie Intervalle

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