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Massimo Bietti photographie l’enfance autour du monde

Massimo Bietti, photographe italien, parcourt le monde afin de portraire la beauté universelle de l’enfance, son émerveillement perpétuel mais aussi les caractéristiques uniques qui distinguent chaque culture. Pour suivre Massimo, rendez-vous sur Instagram.(Photo d’ouverture : © Massimo Bietti)

Bien que nous passions tous par l’enfance, on peut dire que toutes les expériences de l’enfance ne se ressemblent pas. Le photographe italien Massimo Bietti voyage à travers le monde pour découvrir des cultures uniques et réaliser d’extraordinaires portraits d’enfants. Chaque image exalte le caractère et la personnalité du sujet, en nous plongeant dans une atmosphère à chaque fois différente et qui interpelle. Que ce soit en Éthiopie, en Russie ou en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le talentueux photographe parvient à capturer l’émerveillement honnête et l’innocence ludique qui unissent les enfants du monde entier, indépendamment de leur origine culturelle ou de leurs expériences quotidiennes.

Papouasie-Nouvelle-Guinée © Massimo Bietti

Malgré les enjeux de pauvreté, de manqué accès à l’éducation, de santé, de travail des enfants et de violence qui sévissent dans de nombreuses régions du monde, de plus en plus ont la possibilité de vivre une enfance saine. Selon le Rapport mondial sur l’enfance 2019, davantage d’enfants ont aujourd’hui « une meilleure chance qu’à n’importe quel moment de l’histoire de grandir en bonne santé, d’être éduqués et protégés, avec la possibilité d’atteindre leur plein potentiel. » Le chemin à parcourir est encore long, mais l’avenir est bien plus radieux pour des millions de petits dans le monde.

India © Massimo Bietti

La série est aussi une manière de rappeler que vivre une enfance heureuse est un privilège dans un monde traversé par les inégalités. Certes, une forme de légèreté indissociable de cette période enchantée de la vie se dégage de ces clichés. Pourtant, ils sont là aussi pour provoquer la prise de conscience, réévaluer nos privilèges, apprendre à les partager et à s’engager pour que de plus en plus d’enfants puissent s’épanouir et grandir sereinement.

La photographie de Massimo Bietti entre dans le cœur de l’observateur grâce à son pouvoir documentaire, avec une force de figuration qui dépasse celui de la représentation. Son approche n’est pas sans rappeler Kevin Carter et Steve McCurry. Le projet s’est construit le long d’un parcours entre les coutumes, le quotidien et la vie, réalisé par Massimo en plus de dix ans.

Ethiopie © Massimo Bietti

Bietti, au cours de ses pèlerinages autour de la planète, ne se limite pas à la photographie documentaire, mais, pour citer Rolan Barthes, recherche le « punctum », amenant l’observateur à vivre l’instant, « hic et nunc ». Bietti met en évidence le fait qu’il ne s’agit pas d’un simple moulage, ce n’est pas une copie de la réalité, mais une émanation de la réalité. La photographie de Massimo Bietti ne nous donne jamais à voir le monde tel qu’il est, mais comme une coupure, un moment, une position qui nous fait entrer dans l’instant de la prise de vue : chaque photographie est comme un fait divers et est coupée pour façonner la réalité. Ces portraits sont alors des véritables chefs d’œuvre photographiques.

Source : Instagram

 


 

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