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Lense

Organiser son expo photo.

Dans toute vie d’un photographe, amateur ou professionnel, on en arrive souvent, après quelques boulots cohérents, à vouloir montrer son portfolio ou une série au délà du cercle privé, du web, ou de votre club photo. Ce n’est pas qu’une question de logique par rapport à la photographie, c’est une simple logique de partage.
Quand on se décide enfin à faire son expo, il y a tout un tas de tracas qui s’amènent à vous :
Ai-je bien encore toutes les photos en formats RAW avec les versions post-traitées HD bien rangées dans un coin ?
Où est-ce que je peux exposer ?
Quel papier utiliser pour l’impression ?
Quel support ? (Contre-collé sur dibon/carton – Encadré)
Quel imprimeur ?
Comment préparer mes fichiers en fonction des imprimeurs ?
Que de galère si on veut faire les choses correctement. (C’est sur que si on balance un fichier .jpg de 300 ko pour faire des 30×45 à un imprimeur web de base, on va avoir du mal à faire croire qu’on est sérieux si on veut vendre un peu à son expo).
L’imprimeur :
Le choix de l’imprimeur doit surtout se faire par le bouche à oreilles, il faut demander des conseils à vos potes, regarder des forums pour les feedbacks des impressions, si il est près de chez vous, passer chez lui pour faire ce qu’on appelle une « bande d’essai », qui vous permettra de vérifier les « densités » et si les couleurs sont celles que vous vouliez. (En gros, si votre image a le même contraste et n’est pas un noir&blanc qui est étrangement bleu) N’hésitez pas à comparer les tarifs entre imprimeurs, bien sur, on va pas comparer un photoweb qui traite en grosse masse des miliers de photos chaque jour au petit imprimeur qui prend soin de calibrer son traceur entre chaque image pour un rendu optimal. C’est comme tout métier, y a des spécialistes : les imprimeurs, et y a les grandes chaînes d’impression. Si on veut une qualité absolue, il faut y mettre l’argent.
– Le papier c’est une histoire de feeling. Qu’est ce que vous préférez comme rendu sur votre série ? Le papier glossy peut être génial pour des paysages couleurs, mais pas adapté à du portrait noir&blanc. Le papier mat peut être sympa sous certaines conditions d’éclairages, mais peut apparaître complétement plat selon le sujet, le papier baryté est formidable pour de la photo de reportage en noir&blanc… Bref, cela fait parti du métier de l’imprimeur que de vous conseiller.
– Le support est une affaire sérieuse. On a pas la même impression entre une photo encadré (exemple photo) et un contre-collé. La manière dont est présentée la photo est une donnée essentielle. Je suis un gros fan du contre-collé, car, il n’y a pas de cadre, on rentre directement dans la photo. Bien posée l’image a l’air de flotter sur le mur, comme posée là spécifiquement pour être observée. Inconvénient ? Si vous êtes fumeur, votre photo jaunira très vite. Et, si jamais vous exposez la photo directement à la lumière du soleil, elle ternira plus vite. On a pas ce problème là avec les encadrées… En revanche on a les reflets ! Seulement, c’est aussi une question de feeling, à vous d’en discuter, de vous faire conseiller.
– La préparation des fichiers. Voilà une chose à laquelle il faut particulierement faire attention ! On a tous nos petites habitudes, avec souvent ce qu’on croit être des réglages optimales pour traiter nos photos sous nos logiciels favoris. Jusqu’au jour où on nous dit « Faut calibrer ton écran, puis, après faut télécharger le « profil ICC » de ton imprimeur pour vérifier si les dégradés et les densités seront comme tu le veux. » « Euh, le profil icé-quoi ? Tu peux répéter ? » Pour faire les choses simples, si vous n’avez pas encore de vous équiper de sonde de calibration, de passer des heures à apprendre à installer/appréhender des profils ICC, certains gentils imprimeurs passent parfois une petite heure avec vous pour vous conseiller quant à l’orientation de l’image vis à vis de l’impression. J’ai eu la chance à l’époque de tomber sur un type patient qui m’a appris pas mal de trucs en matière d’impression. Du coup, avec le temps (comme d’hab), on finit toujours par comprendre chaque aspect de l’impression, l’importance de chaque choix et son impact sur le tirage. Du coup on fait l’effort de plus faire perdre du temps au type à qui on en avait déjà fait perdre. 😉
Le lieu c’est un domaine un peu plus compliqué : Il faut passer beaucoup de temps à chercher, communiquer, faire une sorte de petit dossier de présentation en PDF pour démarcher : Les bars à expo, les galeries, les boutiques qui accueillent parfois des expos, bref, n’importe quel endroit qui vous conviendra. Il faut y passer, en discuter avec les gens sur place pour connaître les conditions d’éclairages, l’installation que vous pouvez y faire… Encore un point capital.
En gros, toute les étapes de la préparation de l’exposition sont importantes, vous l’aurez bien compris. Si on foire les tirages, l’exposition n’aura pas lieu d’être. Si les contre-collés sont mal faits, même problème. Si l’endroit est mal éclairé, on y verra rien et vos quelques centaines d’euros n’auront pas servi à grand chose. Et si vos tirages sont bleus pour certains, verts pour d’autres, on vous dira « c’est mignon, mais j’ai pas envie d’acheter là ».

>> La Lense Party Fontainebleau ? C’est Samedi didiou !

Dans toute vie d’un photographe, amateur ou professionnel, on en arrive souvent, après quelques boulots cohérents, à vouloir montrer son portfolio ou une série au délà du cercle privé, du web, ou de votre club photo. C »est une simple logique de partage et dans un milieu d’art : ça a toujours marché comme ça.

Quand on se décide enfin à faire son expo, il y a tout un tas de tracas qui s’amènent à vous :

– Ai-je bien encore toutes les photos en formats RAW avec les versions
post-traitées HD bien rangées dans un coin ?
– Où est-ce que je peux exposer ?
– Quel papier utiliser pour l’impression ?
– Quel support ? (Contre-collé sur dibon/carton – Encadré)
– Quel imprimeur ?
– Comment préparer mes fichiers en fonction des imprimeurs ?

Que de galère si on veut faire les choses correctement. (C’est sûr que si on balance un fichier .jpg de 300 ko pour faire des 30×45 à un imprimeur web de base, on va avoir du mal à faire croire qu’on est sérieux si on veut vendre un peu à son expo).

//  L’IMPRIMEUR  //

Le choix de l’imprimeur doit surtout se faire par le bouche à oreilles, il faut demander des conseils à vos potes, regarder des forums pour les feedbacks des impressions. Si il est près de chez vous, passer chez lui pour faire ce qu’on appelle une « bande d’essai », qui vous permettra de vérifier les « densités » et si les couleurs sont celles que vous vouliez. (En gros, si votre image a le même contraste que sur votre écran et n’est pas un noir&blanc qui est étrangement bleu) N’hésitez pas à comparer les tarifs entre imprimeurs. Bien sûr, on va pas comparer un photoweb qui traite en grosse masse des miliers de photos chaque jour au petit imprimeur qui prend soin de calibrer son traceur entre chaque image pour un rendu optimal. C’est comme tout métier, y a des spécialistes : les imprimeurs, et y a les grandes chaînes d’impression. Si on veut une qualité absolue, il faut y mettre l’argent.

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// LE PAPIER //

C’est une histoire de feeling. Qu’est ce que vous préférez comme rendu sur votre série ? Le papier glossy peut être génial pour des paysages couleurs, mais pas adapté à du portrait noir&blanc. Le papier mat peut être sympa sous certaines conditions d’éclairages, mais peut apparaître complètement plat selon le sujet, le papier baryté est formidable pour de la photo de reportage en noir&blanc… Bref, cela fait parti du métier de l’imprimeur que de vous conseiller.

Vous trouverez des papiers plus ou moins lisses, cotonneux, texturés…

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// LE SUPPORT //

Une affaire sérieuse également. On a pas le même ressenti entre une photo encadré (exemple photo) et un contre-collé (photo collée à même une plaque d’aluminium). La manière dont est présentée la photo est une donnée essentielle. Je suis un gros fan du contre-collé, car, il n’y a pas de cadre, on rentre directement dans la photo. Bien posée l’image a l’air de flotter sur le mur, comme posée là spécifiquement pour être observée. Inconvénient ? Si vous êtes fumeur, votre photo jaunira très vite. Et, si jamais vous exposez la photo directement à la lumière du soleil, elle ternira plus vite. On a pas ce problème là avec les encadrées… En revanche on a les reflets ! A vous d’en discuter, de vous faire conseiller.

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// LA PRÉPARATION DES FICHIERS //

Voilà une chose à laquelle il faut faire particulièrement attention ! On a tous nos petites habitudes, avec souvent ce qu’on croit être des réglages optimales pour traiter nos photos sous nos logiciels favoris. Jusqu’au jour où on nous dit « Faut calibrer ton écran, puis, après faut télécharger le « profil ICC » de ton imprimeur pour vérifier si les dégradés et les densités seront comme tu le veux. » « Euh, le profil icé-quoi ? Tu peux répéter ? » Pour faire les choses simples, si vous n’avez pas encore de vous équiper de sonde de calibration, et pas envie de passer des heures à apprendre à installer/appréhender des profils ICC, certains gentils imprimeurs passent parfois une petite heure avec vous pour vous aider quant à l’orientation de l’image vis à vis de l’impression.

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// LE LIEU //

C’est un domaine un peu plus compliqué : Il faut passer beaucoup de temps à chercher, communiquer, faire une sorte de petit dossier de présentation en PDF pour démarcher : Les bars à expo, les galeries, les boutiques qui accueillent parfois des expos, bref, n’importe quel endroit qui vous conviendra. Il faut y passer, en discuter avec les gens sur place pour connaître les conditions d’éclairages, l’installation que vous pouvez y faire… Encore un point capital !

En gros, toute les étapes de la préparation de l’exposition sont importantes, vous l’aurez bien compris. Si on foire les tirages, l’exposition n’aura pas lieu d’être. Si les contre-collés sont mal faits, même problème. Si l’endroit est mal éclairé, on y verra rien et vos quelques centaines d’euros d’impression n’auront pas servi à grand chose. Et si vos tirages sont bleus pour certains, verts pour d’autres, on vous dira « c’est mignon, mais j’ai pas envie d’acheter là ».

Une autre étape importante et primordiale, celle de la législation, des autorisations, du financement… Pour ces dernières étapes où je m’y connais que très peu, Sarah Madka a publié un livre aux éditions Eyrolles qui s’intitule « Organiser une expo photo » . Après lecture, et digestion de la centaine de page, on se rend compte qu’à partir du moment où on veut dépasser la simple « petite » exposition, il y a énormement de choses importantes à savoir. Donc si vous voulez organiser une grosse exposition collective, ce livre trouvable au prix de 16€ et il vous fournira un bon nombre d’informations fortement utiles.

commentaires

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prinvil jeanbernard
Il y a 12 ans et 5 mois

je suis un malade de photographie je veux organise un exposition photo , pour pesante tous mes chose que je fais merci davantage pour ça !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[…] Lense.fr / Organiser son expo photo. […]

Il y a 13 ans et 9 mois

slt maxime, oui dsl, j’avais vu la précision ;), je répondais juste aux commentaires.

Il y a 13 ans et 9 mois

ola, je ne vous conseille pas du tout ce livre, nous l’avons lu et avons été très déçu, on en fait un compte rendu ici : http://www.reportagesphotos.fr/A1792-test-organiser-une-expo-photo-de-sarah-makda-nos-impressions-sur-le-livre.html

Il y a 13 ans et 9 mois

merci pour le billet et le lien vers le livre !

[…] Ce billet était mentionné sur Twitter par lense, DaPoVeille. DaPoVeille a dit: Organiser son expo photo. http://is.gd/cQ0Mk […]

Il y a 13 ans et 9 mois

Retour d’expérience:

Sur une expo on a envie de montrer le meilleur de son travail et l’on cherche à mettre en valeur son travail de manière inconditionelle… On peu être tenté d’imprimer ses photos en très grand format, sur un papier/support de qualité optimale en très grand nombre etc…

Là je dis attention, on est jamais sûr de vendre quoi que ce soit, du coup mieux vaut investir un peu moins dans les tirages d’expo et pouvoir investir plus tard dans les prises de vue plutôt que bouffer des pâtes pendant 6 mois.

Si l’on expose pas dans une vrai galerie, il est fort probables que les photos soit abimées durant l’expo. Taches de bières dans un bar, coins abimé dans un magasin etc… investir dans de beau tirages et voir ses photos abimées c’est vraiment dommage.

Mon conseil sera donc: réaliser 2/3 grands tirage en très haute qualité qui seront exposé dans les endroits les plus safe. Exposer des tirages plus réduits et « bon marchés » pour les autres photos. Puis proposer à la vente les photos dans des formats différent, ainsi on ne tirera le 60×80 contre collé sur alu brossé que si on l’a vend et ça évitera les investissement inutiles pour se retrouver avec 12 tirages sur alu qui trainent à la cave avec les coins abimés ou la surface trop rayée pour être vendable…

Il y a 13 ans et 9 mois

trés interessant, je vais surement acheter le bouquin

Il y a 13 ans et 9 mois

C’est un peu le piège du début. On a envie de faire de gros tirages pour épater, ou simplement pour se faire plaisir.

Tu fais bien de préciser ces choses là Frédéric, ce sont des choses à prendre en considération. Prendre en compte que selon l’endroit où les tirages sont posés, ils peuvent être amené à être abîmés.

Pour ma part je me suis contenté de contrecollé 30×45 pour ma première expo, (tous de tailles identiques, histoire d’être fidèle à la série) cela ne mange pas trop de place en attendant leur prochaine maison d’exposition. 😉

Il y a 13 ans et 9 mois

C’est bien pour cela que j’ai précisé :  » celle de la législation, des autorisations, du financement… ».

Pour ça le livre est nickel, si on lit la quatrième de couv’, on comprend tout de suite de quoi il s’agit. C’est un livre purement technique avec des informations utiles. J’achète jamais un livre technique sans regarder son contenu en premier lieu.

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