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Photoclimat : biennale sociale et environnementale de photographie

Du 18 septembre au 17 octobre aura lieu la première Biennale Photoclimat, un événement photographique pour sensibiliser à la cause environnementale et envisager le monde de demain. (Photo d’ouverture : Finaliste pour le prix Dahindhen © Daesung Lee)

Dérèglement climatique, pollution, sécheresse ou encore pénurie alimentaire, nombreuses
sont les problématiques auxquelles nous sommes confrontés et qui tendent à s’amplifier
dans les années à venir. La biennale Photoclimat, qui aura lieu du 18 septembre au 17 octobre pour sa première édition, se propose de mener une réflexion photographique sur ces thématiques brûlantes. Il n’y a plus besoin de preuves pour confirmer la responsabilité humaine dans le changement climatique et que notre mode de vie fragilise la planète.

© Andrew Quilty / Agence VU’ pour Action contre la Faim

Comment agir pour affronter les défis que pose l’Anthropocène ? Comment valoriser le travail que mènent les associations et ONG environnementales ? Quelle est la place de l’art dans la lutte écologique ? Ces différents questionnements ont motivé l’artiste photographe Nicolas Henry et l’association Letourdunmonde à produire la Biennale sociale et environnementale. Le festival se compose de plusieurs expositions qui auront lieu dans différents lieux parisiens et au Grand Paris.

Afin de valoriser le travail des ONG et des populations locales, la Biennale expose trente photographes qui sensibilisent le public à travers leurs travaux. Photoclimat promeut également l’éco-conception dans la production artistique grâce à une scénographie qui intègre le principe de l’économie circulaire et du recyclage.

© Ferhat Bouda / Agence VU’ pour Action contre la Faim. Surexposés, le dérèglement climatique VU’ par Action contre la Faim

« Dans le contexte de la crise sanitaire, le projet de parcours d’exposition en extérieur à Paris accompagnera les transformations de la ville et de ses mobilités. Les grandes fresques porteuses de sens, les propositions d’exposition dans des endroits inattendus et dans les axes de circulation majeurs de la capitale favoriseront l’émergence d’une culture s’adressant à tous et sensibilisant le public le plus large au travail des artistes et des associations » dit le fondateur, Nicolas Henry. « La Biennale accompagnera la révolution verte en nous émouvant et en nous faisant rêver, elle nous proposera les
outils d’un changement de vie tourné vers l’innovation et le vivre ensemble face à la crise climatique annoncée. »

© Alessandro Puccinelli Séries : Mare et Plastica

Les fondateurs tiennent aussi à s’engager à leur niveau, en proposant des expositions éco-responsables. S’inspirant du modèle circulaire de l’exposition Le Tour d’un Monde
proposée en 2019 par Nicolas Henry et Emmaüs pour ses 70 ans, Photoclimat place le principe du recyclage au cœur de sa production : les cadres sont fabriqués à partir de matériaux entièrement recyclés; les supports d’expositions sont réfléchis et fabriqués localement réduisant l’impact carbone; les emballages ont été drastiquement réduits grâce aux cadres en bois qui font office de protection et limitent l’utilisation des films plastiques jetables. Enfin, toutes les expositions sont conçues pour êtres aisément déplacées dans d’autres endroits, pensées pour être 100% itinérantes.

La Biennale est organisée dans un contexte bien particulier : la pandémie a modifié à jamais notre rapport au monde et a accéléré nos questionnements sur le monde d’après. En s’appropriant l’espace urbain, cet événement touche le collectif, repense notre rapport à la ville, nous encourage à la rencontre avec l’autre, en dehors des institutions habituelles. Un projet qui fait société et confirme le poids de la photographie dans la prise de conscience sociétale.

Source : photoclimat.com


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