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Lense

Portrait de Lenser : Gilles Espieussas

Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine on vous présente Gilles Espieussas. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Gilles Espieussas)

Passionné de cinéma, notre lenser de la semaine, Gilles Espieussas, conçoit la photographie comme son troisième œil. S’intéressant à la vie quotidienne, il la décortique sous le prisme de la lumière, de la solitude et du portrait spontané. Rencontre.

Comment tu en es venu à la photographie et à l’art ?
J’ai toujours connu la photographie car mon père au fond de sa campagne corrézienne était très à la page des innovations technologiques. Il avait un petit appareil photo et s’en servait beaucoup.
Est-ce qu’il y a eu un moment fondateur ? Comment tu as obtenu ton premier appareil ?
Enfant j’étais intrigué par le bruit de l’obturateur et j’aimais regarder les clichés qui à l’époque étaient souvent tirés sur du papier chamois avec des bordures blanches  crantées.
Tout au long de mon adolescence mon père faisait beaucoup de diapositives en « kodachrome » pendant les vacances et nous passions de longues soirées à regarder ces images aux couleurs merveilleuses et réalistes.
Vers l’âge de 18 ans j’ai acheté mon premier réflexe, un Canon Ftb et j’ai ainsi commencé à construire mon propre style de photos.
Je faisait du noir et blanc que je développais et tirais moi-même. Je faisais beaucoup de paysages.
© Gilles Espieussas
Quel matériel as-tu utilisé au cours de ta carrière ?
Un peu plus tard alors que je travaillais dans un bureau d’études automobiles, j’ai souhaité créer un « club photo ». La direction m’a suivi dans cette direction et a financé un labo très bien équipé et un matériel de prise de vue également très pointu. Je cite: Mamiya RB67, agrandisseur Oméga, développement en cuves profondes etc…
Ce club a très rapidement été utilisé par le bureau d’études pour les photos techniques à usage des projeteurs puis par le service commercial qui m’a demandé de faire des collections de photos pour les offres techniques et la publicité.
Je me suis donc sans y penser professionnalisé dans ce domaine mais à l’occasion du tournage d’un clip j’ai découvert le cinéma.
© Gilles Espieussas
J’ai proposé à ma direction de partir aux émirats filmer la démonstration d’un véhicule dans les dunes de sable. Je suis parti au flanc en ayant loué une caméra 16 mm AAton, machine totalement inconnue pour moi et avec beaucoup de plaisir j’ai réalisé un film en très bonne qualité. Dés lors le cinéma m’a accaparé et j’avoue que je ne faisais plus beaucoup de photos, sauf pour voir grandir mes deux filles. Ce n’est que plus tard avec l’avènement du numérique que je suis revenu à l’image fixe. Pour moi le numérique est un pur bonheur avec toutes les possibilités qu’il nous offre.
Aujourd’hui je travaille avec un Canon EOS 5D et j’aime bien le 80 mm. Il permet d’isoler facilement le sujet du fond.
Trois photographes qui t’inspirent ?
À mes débuts en photos, mes premiers photographes de référence étaient bien sur Cartier Bresson et Willy Ronis mais j’avais une admiration certaine pour Lucien Clergue.
Plus tard, en imagerie publicitaire, j’étais influencé par Helmut Newton.
Des thématiques de prédilection ?
A la lecture des images que j’ai réalisé depuis 10 ans, je constate que je suis attiré par l’expression de la solitude et par les lumières un peu dures surtout en ce qui concerne les portraits. On m’appelle « le voleur d’images ». Je vois vite ce qui m’attire et mon boitier fait rapidement le reste. Il est le prolongement de mon œil !
Comment tu as connu Lense ?
J’ai connu Lense en surfant sur la toile , j’ai trouvé que c’était un site simple sur lequel chacun éditait ses photos librement sans avoir à craindre la critique.

Chaque semaine découvrez un nouveau Lenser !

 

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