Login
Adresse email
Mot de passe
Confirmez votre Mot de passe

Lense

Jane Evelyn Atwood, histoires de prostitution

La Maison de la Photographie Robert Doisneau présente une exposition sur Jane Evelyn Atwood : histoires de prostitution. Du 25 janvier au 21 avril.(Photo d’ouverture : Série Pigalle People © Jane Evelyn Atwood)

Jane Evelyn Atwood : histoires de prostitution est une exposition organisée par la Maison de la Photographie Doisneau qui met en avant les séries Rue des Lombards et Pigalle People (série déjà exposée à Arles 2018), réalisées entre 1976 et 1979.

Le parcours est basé sur l’expérience de la photographe qui, dans les années 70, fut fascinée par ces personnages intrigants, ces femmes, ces hommes, ces transgenres, qui vendaient leur corps sur les trottoirs de la capitale. C’est en 1976 qu’Atwood achète son premier appareil et rencontre les filles de la rue des Lombards, dans l’actuel quartier de Beaubourg, et sous la protection de Blondine, elle commence à documenter ce monde souterrain.

Série Pigalle People © Jane Evelyn Atwood

Barbara, Miranda, Nouja, Ingrid, sont les autres héroïnes de cette aventure qui se poursuit dans les rues de Pigalle. Par bribes photographiques, elle entre progressivement dans la vie de ces personnages et dans l’univers de la prostitution. C’est dans la rue, dans les bars et les chambres de passes qu’elle écrit ses premières histoires en images en rendant compte du quotidien de ces individus en marge, de ce milieu underground aux milles histoires et aux milles ambiances.

Sans le savoir, Jane Evelyne Atwood commençait ainsi sa carrière de documentariste, de chasseuse d’histoires, toujours mue par une volonté ferme d’incarner en photographie la dignité humaine.

Série Rue des Lombards © Jane Evelyn Atwood

« La nuit était devenue confortable pour moi et je me sentais décalée pendant le jour. J’étais introvertie et timide à l’époque, mais l’immeuble était devenu mon monde. Les
femmes étaient extraordinaire…C’était comme si je me trouvais pour la première fois dans les coulisses, assez près pour toucher la magie. Blondine était la plus impressionnante : une poitrine qui donnait envie d’y plonger et un rire qui partait comme un grondement de
tonnerre. J’ai voulu connaître les prostituées et la photographie devint un moyen d’y parvenir » explique la photographe.

Une exposition à découvrir du 25 janvier au 21 avril 2019.

Source : La Maison de la Photographie

commentaire

Ajouter le vôtre

Laissez un commentaire

Laissez un commentaire

Devenir Lenser