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Lense

Proposé par Lense

Festival du regard

Du 24 mai 2019 au 14 juillet 2019
Cergy • 95127 Cergy-Pontoise

À propos de l’événement

Ce qu'il faut savoir

HABITER
C’est ainsi que les hommes vivent…

Pour sa quatrième édition le Festival du Regard se développe et change d’espace. Après le Carreau de Cergy l’année dernière, c’est un nouveau lieu insolite et emblématique qui nous accueille : l’ancienne Tour EDF. Cette construction de grande hauteur située dans le Grand Centre de Cergy-Pontoise accueillera le cœur du Festival. Un lieu particulièrement adaptée à notre thématique de 2019 : HABITER
Neuf expositions investiront les 1500 m2 du rez-de-chaussée et dialogueront avec les huit expositions installées en extérieur, dans le parc François Mitterrand et sur le Parvis de la Préfecture.

Dans la Tour EDF, les visiteurs pourront admirer, dans une scénographie inédite, les mégapoles de Michael Wolf dont l’ensemble de l’œuvre est axé sur la complexité de la vie urbaine. Ses tirages de grand format nous plongent dans Hong-Kong, Tokyo ou Chicago, par des cadrages géométriques et immersion parfois à la limite de l’abstraction. Parallèlement, les photographies réalisées en Chine et à la chambre par Cyrus Cornut nous racontent comment certains exilés du barrage des Trois-Gorges se sont réappropriés l’habitat urbain tentaculaire de Chongqing, ville de 34 millions d’habitants. Cyrus Cornut, architecte de formation, nous proposera aussi un voyage plus proche de nous, en périphérie de Paris, où il a documenté la bande de territoire qui jouxte la capitale où se frottent lotissements, pavillons et barres d’immeubles dans des lumières et des ambiances électriques. Autre continent, autres habitats et habitudes, Anne Rearick s’est intéressée aux township et ghettos périurbains d’Afrique du Sud. Dans un noir et blanc sobre et élégant, elle met subtilement en évidence un nouvel apartheid d’ordre économique. Son empathie – elle entretient une véritable relation avec les sujets photographiés – se ressent également au Pays Basque où elle s’est plongée dans la vie rurale.
C’est en France également qu’Hortense Soichet mène une enquête photographique sur l’habitat social depuis de nombreuses années. Elle nous invite dans les intérieurs de la Goutte d’Or, quartier parisien populaire, dont elle a dressé le portrait intime, loin des clichés.
Fidèles à leur habitude, les directrices artistiques ont réuni dans un accrochage collectif intitulé « Habiter vu par… » des ensembles de photographies de grands noms et compagnons de route du festival. Ce sera l’occasion de découvrir les photographies de Cergy en couleur réalisées par un certain Robert Doisneau en 1984… Mais aussi, jamais montrés, les tirages noir et blanc de Jean-Claude Gautrand représentant des blockhaus habités. Egalement l’emblématique immeuble Giron à Cuba par Jean-Christophe Béchet ; la banlieue de Paris par la grande Sabine Weiss ; des oeuvres de Lucien Hervé – photographe de Le Corbusier – ainsi que des tirages albuminés d’Eugene Atget. Enfin et toujours dans la Tour EDF, c’est à un habitat imaginaire que nous convie Frank Kunert, lui qui réalise des maquettes d’intérieurs surréalistes et drôles.

Dans le Parc François Mitterrand qui jouxte la Préfecture de Cergy-Pontoise, Marie-Pierre Dieterlé présente « Cité Gagarine sur le départ ». La photographe s’est immergée dans le quotidien des habitants de cette cité d’Ivry-sur-Seine vouée à la démolition. Plus au sud, – mais au Nord pour les Marseillais – Yohanne Lamoulère, a fait de Marseille le territoire privilégié de son regard de photographe et de citoyenne. Son approche en argentique couleur sait prendre le temps de la rencontre et du témoignage en profondeur.
C’est dans la banlieue de Delhi, en Inde, qu’Arthur Crestani a rencontré une usine à rêve, où promoteurs et publicitaires rivalisent d’audace pour convaincre la classe moyenne d’investir dans des complexes résidentiels. Autre rêve, mais lui déjà bien réel, celui imaginé à Sun City en Arizona où de riches retraités américains vivent volontairement retirés du monde sans se mélanger au reste de la population. Peter Granser a réussi à pénétrer ce ghetto pour riches. Il est également l’auteur de El Alto, photographies des réalisations baroques signées par l’architecte bolivien Freddy Mamani, que le festival expose en extérieur place de la Préfecture. En extérieur aussi, le Luxembourg de Nikos Zompolas. D’origine grecque, ce photographe a su montrer l’étrange banalité de l’architecture de son pays d’adoption, un pays dont chacun sait le nom mais que peu connaissent vraiment… Sur le cours d’eau du Parc François Mitterrand, place aux «Portraits submergés» de Gideon Mendel qui depuis 2007 tire le portrait des victimes d’inondations dans leurs intérieurs sous l’eau afin d’alerter sur les conséquences du réchauffement climatique.
Finissons le tour d’horizon de notre programmation par un peu de fantaisie. Sur la Place des Arts de Cergy-Pontoise, on pourra suivre les aventures spatiales de Thomas Pesquet, astronaute de l’Agence Spatiale Européenne, l’un des rares terriens à avoir habité ailleurs que sur Terre, préfigurant peut-être ce qui attend les générations futures. Des générations futures qui ne sont pas oubliées du festival puisque les photographies des enfants de l’école Talentiel de Vauréal sur le thème «Habiter» seront exposées dans la Tour EDF, aux cotés des photographes renommés.

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