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Devoir d’information et pudeur. Faut il tout photographier ?

L’AFP a publié un article nommé « Face à la douleur des autres » sous la plume de Michel Sailhan.
Celui-ci parle avec pertinence du devoir d’information du photographe tout en soulevant une question délicate.
Faut il tout photographier ?


Une femme pleure au milieu des ruines de Rikuzentakata,dévastée par le tsunami au Japon en mars 2011 (AFP / Nicholas Kamm)

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C’est tout le paradoxe du photographe qui se doit d’informer.
Et sur le terrain, il se retrouve souvent face à de véritables questions d’éthique.
A quel moment la sensibilité doit elle prendre le pas sur le professionnalisme – et inversement ?

« Les questions, morales, déontologiques, on se les pose après. Avait-on le droit de prendre cette photo ? Je me suis souvent posé ce genre de questions… »

“Mark Ralston: « J’ai vu des personnes dans la souffrance et la douleur qui me remerciaient que je les prenne en photo parce qu’elles savaient que ça pourrait contribuer à ce qu’on leur vienne en aide. Au contraire, j’ai vu des victimes réagir très mal, parce qu’elles pensaient qu’on était des paparazzi et des vautours, et qu’elles ne voyaient pas le rôle positif que pouvaient jouer les médias… »”

Avec la participation de nombreux chasseurs d’images en guise de témoins, cet article met le doigt sur une réflexion épineuse.
Intéressant et poignant, voici un article qui mérite votre attention.

Les proches des passagers du vol MH370 laissent éclater leur douleur, le 24 mars 2014 dans un hôtel de Pékin, en apprenant que l'avion s'est abîmé dans l'océan Indien (AFP / Goh Chai Hin)
Les proches des passagers du vol MH370 laissent éclater leur douleur, le 24 mars 2014 dans un hôtel de Pékin, en apprenant que l’avion s’est abîmé dans l’océan Indien (AFP / Goh Chai Hin)

Le père d'une fillette de 8 ans tuée dans un bombardement de l'armée syrienne pleure dans un hôpital d'Alep, où est également soigné son fils (à l'arrière-plan), le 31 octobre 2012 (AFP / Javier Manzano)
Le père d’une fillette de 8 ans tuée dans un bombardement de l’armée syrienne pleure dans un hôpital d’Alep, où est également soigné son fils (à l’arrière-plan), le 31 octobre 2012 (AFP / Javier Manzano)

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+ via AFP

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