Du 15 juin au 14 octobre 2018, la Photographers’ Gallery de Londres expose les photographies de l’américaine Alex Prager. Un livre sera édité par Thames & Hudson en juin 2018. (Photo d’ouverture : © Alex Prager).
La Photographers’ Gallery de Londres organise la première exposition consacrée à la brillante carrière de la photographe Alex Prager. Du 15 juin au 18 octobre 2018, quarante clichés seront mis en avant, accompagnés du travail cinématographique de l’artiste.
Nourrie de l’esthétique hollywoodienne, d’une passion pour la mode et des univers d’autres grands noms comme Diane Arbus, William Egglestone ou Cindy Sherman, la photographie de Prager mélange les genres. Troublante, elle sort du consensuel pour attirer subtilement le regard.
Sensuels et parfois impertinents, les travaux de la photographe sont une fenêtre ouverte sur un monde opulent et mondain, où l’accent est mis sur la chaire, sa texture, les couleurs et les tissus. Une multitude de possibilités narratives s’ouvre alors, en dévoilant des scènes de films figées mais jamais égales à elles-mêmes.
Ce n’est en effet pas un hasard si les premières photographies de Prager ont été prises sur le set, à Los Angeles. Le maquillage et la mise en scène sont deux éléments essentiels de son travail. Les couleurs saturées les exaltent en attribuant aux images une puissance dramatique.
La femme prend une place centrale dans ces récits, mise en avant par la caméra, le costume et la lumière. Ces héroïnes laissent un final ouvert à leurs histoires, de sorte que le spectateur peut s’abandonner à ses propres fantaisies.
L’exposition a été conçue par Nathalie Herschdorfer et réalisé en collaboration avec le Museum of Fine Arts, Le Locle, Lehmann Maupin à New York et la Photographers’ Gallery.
Source : The Photographers’ Gallery
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