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FLORE, lauréate du Prix Nadar 2020 avec ses souvenirs d’Indochine

FLORE remporte le Prix Nadar Gens d’images 2020 avec un récit photographique d’Indochine, inspiré de l’imaginaire de Duras, L’odeur de la nuit était celle du jasmin. (Photo d’ouverture : © FLORE)

Le Prix Nadar Gens d’images récompense depuis 1955 un livre consacré à la photographie ancienne ou contemporaine édité en France au cours de l’année. Il est attribué en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France et le Musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône, sous le parrainage du ministère de la Culture.

Avec ce Prix, l’association Gens d’images souhaite mettre en avant les joyaux de l’édition photographique française. Cette année, c’est la photographe FLORE à remporter le prix avec le récit photographique L’odeur de la nuit était celle du jasmin, évocation de son imaginaire d’enfance.

© FLORE

C’est un merveilleux récits sur la mémoire (parfois mythisée) indochinoise transmise à l’auteure par ses grands-parents. Après un premier ouvrage qui fantasmais l’adolescence de Marguerite Duras, Lointains souvenirs, elle nous propose ce nouveau travail réalisé dans le cadre du Prix de Photographie Marc Ladreit de Lacharrière en partenariat avec l’Académie des beaux-arts.

Elle propose un voyage dans le temps et l’espace et s’intéresse ici à l’influence de l’exil dans l’œuvre de Marguerite Duras, à la souffrance que peut générer l’abandon de lieux dans lesquels on a grandi et le désir de mythes que cela produit. De courts extraits de textes de Marguerite Duras forment un contrepoint aux photographies en noir et blanc teintées au thé et cirées.

© FLORE

Dans L’odeur de la nuit était celle du jasmin, la photographe donne à ses photographies une allure de souvenirs, vagues, mystérieux et féeriques. Ces sont des images oniriques qu’elle parvient à produire par des procédés techniques recherchés. A travers cette série, elle réussit à donner à des simples fantaisies la valeur d’une réalité, plus vraie que la vérité elle-même.

Elle définit son univers poétique et atemporel comme un acte politique, qui est sa façon
de se positionner face au « faisceau de ténèbres qui provient de son temps », comme dit
G. Agamben.

© FLORE

L’Académie des beaux-arts accueillera du 15 décembre au 31 janvier 2021 l’exposition
L’odeur de la nuit était celle du jasmin. Elle sera constituée d’une soixantaine de tirages argentiques réalisés par l’artiste en chambre noire, teintés au thé et cirés, ainsi que des héliogravures, des tirages pigmentaires couleurs sur papier japonais et des tirages pigmentaires sur Gampi marouflés sur feuille d’or.

Ce travail sera présenté à la galerie Clémentine de la Féronnière au printemps 2021.
FLORE expose également sa série Maroc, un temps suspendu au Festival du Regard à Cergy Pontoise, du 16 décembre au 17 janvier 2021 et à la Galerie Clémentine de la Féronnière jusqu’au 30 janvier 2021.

 

Source : Académie des Beaux-Arts

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