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Fujifilm X-H2 et X-H2S : définition et vitesse au rendez-vous !

Il y a dix ans, Fujifilm lançait la monture X, un système qui atteint aujourd’hui son apogée avec les boîtiers hybrides X-H2 et X-H2S. À première vue similaire,  les deux appareils photos ont pourtant chacun leur spécialité : la haute définition pour l’un (40,2 Mpx), vitesse et traitement de prise de vue pour l’autre (40 images par seconde). Focus sur les X-H2S et X-H2 !

Les Fujifilm X-H2 et X-H2S partagent de nombreux points communs ! Construits autour du même châssis, leur design est identique. Légers, compacts, résistants à l’humidité et à la poussière (79 joints d’étanchéité), disposant d’une stabilisation mécanique, ils présentent la même ergonomie avec notamment l’écran articulé tactile et un viseur électronique ultra défini (5,76 millions de points) offrant un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Pour la puissance, c’est le dernier processeur de traitement d’images maison X-Processor 5 qui les propulse. Il s’avère deux fois plus rapide que la génération précédente, tout en étant plus sobre et augmentant ainsi l’autonomie.

Fiers représentant de tout le savoir faire des équipes de Fujifilm, les X-H2 et X-H2S excellent tous les deux tant en photo qu’en vidéo. Derrière les apparences, les deux appareils photo répondent à des besoins bien spécifiques avec chacun un domaine de prédilection.. La haute et très haute définition pour le X-H2 et la vitesse pour le X-H2S.

Deux photographes ont eu l’opportunité d’utiliser les boîtiers Fujifilms pour des séances de shooting afin d’exploiter et bénéficier des spécificités propres à chacun de ces 2 boîtiers.  Julien Soulier et Kamila K Stanley se livrent sur cette expérience, respectivement avec le X-H2S et le X-H2.

Fujifilm X-H2S, pour le moindre mouvement

Le Fujifilm X-H2S exploite le capteur d’image X-Trans CMOS 5 HS d’une définition de 26,16 mégapixels. Il s’agit d’un capteur  « stacked » et « BSI », deux technologies de pointes qui apportent à la fois vitesse de prise de vue et vitesse de traitement. Les chiffres parlent d’eux mêmes : une cadence de rafale de 40 images par seconde avec une mémoire tampon de 1 000 clichés. Ajouter à cela l’absence de rolling shutter en toutes circonstances, et le X-H2S est prêt à capturer instantanément le moindre mouvement.

L’épopée sportive de Julien Soulier avec le boîtier Fujifilm X-H2S

« Pour ce shoot, j’ai appelé Enzo Lefort, champion olympique d’escrime. Avant d’être un sportif, c’est avant tout, à mes yeux, mon ami. Nous avons la même sensibilité artistique. Nous sommes animés tous les deux par cette envie de sortir le sport de l’image pointue de la performance », explique Julien Soulier. Également réalisateur, l’artiste visuel aime raconter « des histoires de gens normaux qui accomplissent des choses pas normales ». Avec les murs de la Galerie Perrotin pour décor, l’escrimeur de haut niveau (médaillé d’or aux championnat du monde de 2019 et de 2022) et le photographe se sont retrouvés afin de figer des mouvements comme s’il s’agissait d’œuvres d’art.

L’autofocus associé au mode rafale de l’appareil photo sont incontestablement les points forts du X-H2S.

Le boîtier Fujifilm X-H2S s’est présenté comme l’outil idéal pour la réalisation de cette série. Taillé pour la vitesse, cet appareil photo excelle dans la photo de sport. « Conçu pour capter les mouvements, la vitesse d’obturation et le mode rafale du X-H2S sont particulièrement surprenant·es », confie le photographe. Habitué des boîtiers argentiques moyen format, il explique que « l’idée de capter le moindre mouvement avec une telle précision lui a permis de se concentrer sur des détails en close up, sans se soucier de la composition de l’image. »

Entre combativité sportive et poésie du corps en mouvement, les clichés d’Enzo Lefort capturés par l’artiste français découlent d’un monde où l’action est mise en pause. Une dichotomie contemplative d’un effort instinctif.

Le Fujifilm X-H2S en action

 

Fujifilm X-H2, pour le moindre détail

De son côté, le Fujifilm X-H2 s’appuie sur le capteur X-Trans CMOS 5 HR avec une définition native de 40,2 millions de pixels. Il s’agit tout simplement de la plus grande définition offerte par un appareil photo APS-C à l’heure actuelle. Une fabuleuse définition qui permet de capturer jusqu’au moindre détail d’une scène. Mais le X-H2 permet d’aller encore plus haut en terme de définition. Sa technologie de Pixel Shift (décalage de pixels), donne la possibilité au photographe de capturer en 160 millions de pixels.

Le défilé pigmenté de Kamila K Stanley avec le boîtier Fujifilm X-H2 

« J’ai shooté mon amie Maé, qui est mannequin mais aussi artiste. Récemment, elle s’est mise à tisser à la main des énormes chapeaux en fourrure synthétique. nous avons organisé un shooting autour de ces pièces-là dans un studio que j’aime beaucoup à Paris. Puis, nous avons joué avec plein d’effets de lumière et des flashs de couleurs », raconte Kamila K Stanley.

J’ai beaucoup aimé l’écran tactile pour choisir la zone de mise au point manuellement.  Il facilite aussi la visualisation des photos déjà prises, d’une façon très intuitive, similaire à celle des smartphones.

Pour ce projet, c’est le Fujifilm X-H2, qui s’est imposé par sa capacité à capturer les détails grâce à la définition de son capteur (40,2 Mpx). Un projet visuel qui s’inscrit  dans la photo de mode – sa grande spécialité. L’univers de la photographe, également réalisatrice, se compose d’une colorimétrie vive ainsi que d’une approche dynamique du médium. Avec ses mannequins, elle n’hésite pas à se comporter comme une « chorégraphe et son·a danseur·euse » en les guidant avec précision dans les poses à adopter. « La restitution des couleurs du X-H2 est impressionnante, les résultats sont tellement beaux. Le boîtier est aussi très léger, et très rapide en terme de mise au point. J’ai une façon assez “speed” de shooter, donc pour ma rythme c’était l’appareil parfait », se remémore l’artiste anglo-polonaise. Habituée de l’argentique, Kamila sort de sa zone de confort et repense sa pratique en expérimentant de nouvelles lumières. Autre fonction favorite ? La fonction tactile de l’écran qui permet de faire des mises au point très précises.

Un vêtement fantaisiste, un chapeau extravagant, un regard profond ou même une banane… Ce défilé pigmenté souligne les détails précieux de chaque cliché. « L’image a un immense pouvoir à façonner un monde plus beau et plus juste », conclut Kamila K Stanley.

Le Fujifilm X-H2 en action

 

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