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La jeune photographie internationale se réunit à Niort

Du 25 mars au 27 mai ouvrent les Rencontres de la jeune photographie internationale à Niort. Une série d’expositions vous emmeneront à la rencontre de talents émergeants et de nouveaux noms à suivre de près. (Photo d’ouverture : Chloé Milos Azzopardi © Chloé Milos Azzopardi)

L’édition 2023 des Rencontres de la jeune photographie internationale de Niort s’annonce éclectique et convie des photographes aux approches différentes, qui témoignent de plusieurs interprétations possibles du huitième art. L’invité d’honneur, le photographe Joan Fontcuberta, invite les jeunes artistes à donner leurs réponses aux questionnements les plus brûlants de la photographie contemporaine. Le festival se déroule sur plusieurs expositions : celle de Joan Fontcuberta à la Villa Pérochon ; celle des anciens résidents David Fathi et Soham Gupta ; celle des photographes grec·ques programmé·es par Manolis Moresopoulos directeur d’Athens photo festival et la traditionnelle exposition des résident·es. Deux monographies sont consacrées à Rachele Maistrello et Sylvie Bussières, les deux découvertes des Rencontres 2023.

Thero Makepe, Mma Phomolong, 2021 © Thero Makepe
La jeune photographie décortique le monde contemporain

Rencontres de la jeune photographie internationale sont un festival dont le cœur est une résidence de création singulière qui réunit durant une vingtaine de jours, huit artistes émergents internationaux autour d’un artiste de renommée internationale. Les résident·es de cette année ont été sélectionné·es parmi plus de 180 candidatures, examinées par un jury présidé par Joan Fontcuberta. Thero Makepe, botswanais, se penche sur la question de la responsabilité individuelle en temps de crise, nourri de ses expériences de vie au Botswana et en Afrique du Sud. Ses photographies, mélangeant portrait et mise en scène, sont accompagnées d’archives publics et privés tels que des photos de famille, des captures d’écran de documentaires et des articles de journaux. Chloé Milos Azzopardi, quant à elle, cherche à créer des imaginaires capables de dépasser l’objectivation du vivant et de réparer notre relation avec celui-ci. Sa série en cours Écosystèmes est une fable futuriste dans laquelle les identités deviennent poreuses et les métamorphoses possibles. Photographe, performeuse, actrice, réalisatrice et autodidacte, Romy Alizée a une approche de la photographie à 360°, consubstantiel à son engagement militant, en faveur du travail du sexe mais plus globalement, de la libre expression des corps et des sexualités. Dans son travail, le sexe est abordé avec une subtile ironie, entre pose et performance.

Rachele Maistrello – Blue Diamond © Rachele Maistrello

La programmation associe autour de cette résidence plusieurs expositions d’artistes, au travail émergent ou inédit. En plus des résident·es, deux focus sont donc dédiés à Rachele Maistrello et Sylvie Bussières. Rachele Maistrello donne vie à Blue Diamond, une série née à Pékin et exposée dans plusieurs institutions autour du monde, dont le protagoniste est un plongeur en apnée et un chercheur qui développe un lien profond avec certains cétacés dans les grandes profondeurs de l’océan.  Sylvie Bussières, photographe québecoise, présente son travail sur la botanique qui conjugue images photographiques et mines de graphites.

En parallèle de cette riche programmation, une exposition est consacrée à Joan Fontcuberta, qui dans sa série Monstres s’aventure à travers une série de conflits et de violences de notre temps en essayant toujours de sauver, cependant, ce qui nous rend encore humains et nous engage à des valeurs qui rejettent la barbarie.

Source  : Villa Pérochon


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