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Le festival Portrait(s) 2021 célèbre les photographes français

Le festival photographique Portrait(s) fête sa neuvième édition, qui sera consacrée entièrement aux photographes français dans une période où le 8ème art a été profondément impacté. 11 expositions à découvrir dans les hauts lieux de la ville du 11 juin au 19 septembre. (Photo d’ouverture : Abdou. Marseille, 2017. Série Gyptis & Protis. © Yohanne Lamoulère / Tendance Floue)

Du 11 juin au 19 septembre 2021 a lieu la neuvième édition du festival Portrait(s), rendez-vous photographique de Vichy, qui cette année est entièrement dédié aux photographes de la scène française, afin de soutenir un secteur national profondément impacté par la crise. Ces expositions proposent un voyage dans la diversité des sujets abordés par
les auteurs et dans celle de leurs écritures photographiques. Qu’elles soient documentaires, intimes, fruits d’une recherche personnelle, ce sont des témoignages uniques et sensibles qui nous invitent à aller à la rencontre de l’Autre, et nous permettent d’appréhender et de mieux comprendre notre monde.

Hôpital Bagatelle. Bordeaux, avril 2020. Série Virus. © Antoine d’Agata / Magnum Photos. Courtesy Galerie Les filles du calvaire, Paris

Portrait(s) présente onze expositions, se tenant simultanément en centre-ville et à l’extérieur, à ciel ouvert : dans l’espace des Galeries du Centre Culturel de Vichy, construit au début du siècle dernier et sur l’Esplanade du lac d’Allier. Un nouveau lieu rejoint cette année les espaces d’exposition de Portrait(s), le Hall des Sources, lieu emblématique de la ville.
Sur l’Esplanade du Lac d’Allier, se tient l’exposition consacrée à Carole BellaIche, portraitiste des stars. Le parcours revient sur l’amitié photographique qu’elle entretient depuis vingt-cinq ans avec Isabelle Huppert. Elle présente des portraits tantôt scénarisés, tantôt improvisés de l’actrice, qui laissent transparaître une formidable complicité.

Dans les Galeries d’expositions – Centre Culturel de Vichy le spectateur pourra explorer le travail de Ralf Marsault, qui depuis plus de trente ans a photographié de l’intérieur un monde « en résistance », celui des communautés punks de Paris, Londres et Berlin, auquel il a consacré deux séries emblématiques, Fin de siècle et Faintly Falling.
Mouna Saboni, de son côté, fait œuvre de mémoire. À partir d’images d’archives trouvées à Tanger, la photographe franco-marocaine aborde les questions d’identité et crée des paysages mémoriels.

Stéphane, parapente Vichy, octobre 2020 © Frédéric STUCIN

Patrick Bard, quant à lui, fait retour sur la trajectoire hors norme de son neveu qu’il a commencé à portraiturer en 1983 quand il se nommait encore Jean-Pierre et qu’il a continué à photographier quand elle est devenue Jeanne. Une série puissante qui donne une visibilité forte à la transidentité. Corinne Mariaud confronte les spectateurs à la représentation des corps et notamment à l’identité des jeunes asio-descendants.

Antoine d’Agata et de Yohanne Lamoulère rendent compte des névroses de notre époque et des difficultés auxquelles elle nous a confrontés. D’Agata choisi d’immortaliser la pandémie de Covid-19 un appareil photo thermodynamique qui enregistre les rayonnements infrarouges des corps. En mettant au jour la température des vivants quand la mort rôde, il a transformé l’épisode viral que nous traversons en une expérience des limites visuelles. Lamoulère arpente les périphéries de Marseille depuis 2009, alors que la ville tente de gentrifier ces quartiers, les jeunes habitants se dévoilent dans un tissus d’histoires ensoleillées et émouvantes.

Au Parc des sources seront exposé les collages pop et décalés de Mazaccio & Drowilal. D’autres expositions se tiendront dans des galeries et en plein air pour réinventer l’art millénaire du portrait, un genre photographique à part entière. Un événement artistique au carrefour de la création, des instantanés d’actualité ou témoins du temps passé. Un regard, des regards qui invitent à la réflexion

Courage. Marseille, 2019. © Yohanne Lamoulère/Tendance Floue

“Photographier, c’est retenir son souffle quand toutes nos facultés se conjuguent devant la réalité fuyante… Photographier : c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur. C’est une façon de vivre.” Ces quelques mots du photographe Henri Cartier-Bresson viennent parfaitement introduire cette 9e édition de Portrait(s), disent Aurélie Pacheco, Déléguée à la culture, aux arts, au mécénat et au numérique, et Frédéric Aguilera, Maire de Vichy, dans l’édito de cette édition. Après un an de crise culturel profonde, le festival est l’occasion pour renouer avec le 8ème art et l’art subtil du portrait.

Source : Portrait(s)

 


 

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