Login
Adresse email
Mot de passe
Confirmez votre Mot de passe

Lense

Le palmarès du Prix Bayeux Calvados des correspondants de guerre 2020

Le 27e Prix Bayeux Calvados-Normandie a dévoilé entre le 9 et 10 octobre ses lauréats. Lorenzo Tugnoli remporte le prix du jury international de photographie avec sa série sur l’Afghanistan, La guerre la plus longue. (Photo d’ouverture : © Lorenzo Tugnoli/The Washington Post/Contrasto)

Plus de trente grands reporters étaient réunis à Bayeux, les 9 et 10 octobre 2020, pour délibérer et décerner les trophées des catégories photo, presse écrite, radio, télévision, télévision grand format, jeune reporter (photo) et image vidéo. Trois prix spéciaux ont également été attribués : le Prix Région Normandie des lycéens et des apprentis (télévision), le Prix du public (photo) et le Prix Ouest-France – Jean Marin (presse écrite). Présidé par Ed Vulliamy, le jury international de ce 27e Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre a rendu son verdict…

Prix Nikon. Catégorie Photo – Jury international

Le photoreporter italien Lorenzo Tugnoli (photo en ouverture de l’article), déjà récompensé au Pulitzer en 2019, qui remporte ce Prix pour son sujet réalisé en Afghanistan “La guerre plus longue” publié dans The Washington Post.
Le 2ème Prix revient à Anthony Wallace (AFP) avec son reportage “Hong Kong, une révolte populaire”.
Le 3ème Prix a été décerné à Laurent Van Der Stockt (Le Monde) avec son travail “Contestation irakienne : les jeunes exigent le changement”

© Anthony WALLACE – AFP PICTURES OF THE YEAR 2019
Prix Photo du Public par l’Agence Française de Développement

C’est Anthony Wallace (photo ci-haut) qui remporte le prix du public avec son reportage sur Hong Kong. Le photographe est présent sur place depuis les début du conflit et sa vie en a été bouleversée. Avec ce travail, il a aussi été récompensé au Prix Visa pour l’Image.

« Souvent, je dors à l’hôtel ou là où je peux afin d’assurer une couverture vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je rentre ensuite chez moi où je me dois d’être un parent normal pour mes deux jeunes enfants, et un mari pour ma femme. J’ai parfois l’impression de vivre deux vies distinctes » raconte Wallace.

© Anas ALKHARBOUTLI pour DPA
Prix Jeune Reporter Crédit Agricole Normandie – Jury international

Anas Alkharboutli (DPA) remporte le prix du jeune reporter 2020. Son image de Kenana Yassin, une fillette de six ans qui reçoit des soins médicaux après avoir été blessée lors d’un raid aérien à Idlib, est la première de sa série, « La guerre en Syrie », qui a remporté le prix. Les treize photographies montrent la vie du peuple syrien et ses souffrances pendant la guerre civile.

« En tant que journalistes, il est de notre devoir de continuer à mettre l’accent sur la guerre civile en Syrie et dans d’autres zones de crise », a déclaré Peer Grimm, directeur de la photographie du DPA. « Le travail d’Anas Alkharboutli montre l’importance d’un reportage indépendant de cette région. En tant qu’agence de presse internationale, la DPA fait tout ce qui est possible pour fournir aux médias un matériel complet et fiable provenant de zones difficiles d’accès. Nous ne pouvons le faire que grâce à des personnes courageuses comme Anas Alkharboutli. Nous lui en sommes très reconnaissants ».

© Olivier Jobard / MYOP
1er Prix Image Vidéo Arte / France 24, France Télévision – Jury international

Pour finir, Olivier Jobard remporte le prix pour la meilleure image vidéo pour son reportage sur les Oromos d’Ethiopie : “Yémen : à marche forcée”. La série raconte l’Odyssée de ce peuple qui traverse l’Afrique de l’Est en direction du Yémen en quête d’un avenir meilleur. Un reportage sur l’une des principales routes migratoires d’Afrique.

Ed Vulliamy, président du jury international, s’est exprimé ainsi lors de la remise des prix : « Je suis épuisé, non par manque de sommeil, mais en raison de l’intensité de ce que nous faisons ici. C’est un honneur de présider ce jury : le Prix Bayeux est l’épicentre, le centre de gravité de notre profession. Ce qui est formidable dans les délibérations, c’est qu’il n’y a pas de notion de bon ou de mauvais : nous devons apporter un jugement, impossible par définition. Nous devons choisir entre l’excellent et le meilleur de tous. »

Source : Prix Bayeux Calvados-Normandie

commentaire

Ajouter le vôtre

Laissez un commentaire

Laissez un commentaire

Devenir Lenser