Du 1er avril au 22 mai L’Œil Urbain revient pour sa dixième édition : l’accent est mis sur la notion d’engagement, à l’issu d’une décennie de revendications sociales et politiques historiques. De William Klein à Rip Hopkins, en passant par une dizaine d’expositions de photographes contemporains incontournables, la programmation s’annonce riche. Pour plus d’informations sur le festival, rendez-vous ici. (Photo d’ouverture : © Sandra Mehl)
Pour ses dix ans, le festival L’Œil Urbain explore plusieurs formes d’engagement, à l’issue d’une décennie marquée par des combats sociaux et culturels historiques. Du 1er avril au 22 mai, le rendez-vous photographique aura lieu à Corbeil-Essonnes avec une dizaine d’expositions qui abordent la thématique de l’engagement à travers les regards de plusieurs photographes.

Que ce soit auprès des individus, de l’environnement ou tout simplement du monde dans lequel nous évoluons, les photographes de cette édition racontent des histoires personnelles, singulières qui font écho aux bouleversements contemporains et mettent en lumière un récit commun de l’humanité.
Les expositions sont toutes accessibles à pied depuis la gare RER et sont déclinées sous forme de parcours photographique à travers plusieurs lieux de la ville, en intérieur (Commanderie Saint-Jean, Galerie d’art municipale, Médiathèque Chantemerle, Théâtre) comme en extérieur (parvis de l’Hôtel de Ville, square Crété, Rue du Trou-Patrix, kiosque à musique).

Parmi les photographes invités, nous retrouverons William Klein, photographe de rue iconique ; Guillaume Herbaut, qui explore les lieux contaminés par le désastre nucléaire de Tchernobyl en Ukraine ; Anthony Micallef, dont nous vous présentions la série Indigne toit, sur les délogés de Marseille ; Sandra Mehl, qui s’est penchée sur la jeunesse de Corbeil-Essonnes en menant une exploration intimiste de la ville, sans oublier le grand Rip Hopkins qui a crée une série photographique inédite, drôle et sensible comme une odyssée, dans la lignée de sa série Canada Canada : dans cette série documentaire il construit les photographies comme des extraits de film nord-américains dans le style de ceux de Martin Scorcese, des frères Cohen ou de Brian de Palma.

Le festival ouvrira ses portes le vendredi 01 avril 2022. Les lieux d’expositions resteront en entrée libre pendant huit semaines, jusqu’au 22 mai 2022. Tout au long du festival, des animations (visites guidées, projections de films, conférences, lecture de portfolios…) en lien avec la programmation seront proposées.
Week-end d’ouverture :
• Vendredi 01 avril, 19h à la Commanderie Saint-Jean : soirée d’ouverture du festival et vernissage de l’exposition du photographe Guillaume Herbaut.
• Samedi 02 avril : 10 h à 19h : journée de rencontres des photographes avec le public et la presse ; 19h 30 : vernissage des expositions de William Klein et Rip Hopkins, suivi de la soirée du festival
© Sandra Mehl Non loin de la frontière avec Ceuta, des jeunes plongent dans la mer. Dans ce groupe de jeunes, tous ont tenté la traversée illégale de la frontière, soit par la terre, soit par le mur de protection. Certains ont vécu sur place de nombreux mois et se sont retrouvés expulsés après de multiples tentatives pour passer le détroit de Gibraltar de façon clandestine. © Hervé Lequeux / Hans Lucas © Rip Hopkins / Agence VU’ Florence la compagne de Guilherme, angolais sans papiers sur le territoire français depuis dix ans, s’effondre lorsqu’elle apprend qu’il a été embarqué dans un avion du ministère jusqu’à Roissy. La préfecture craignait une trop forte mobilisation de ses soutiens, sur un vol au départ de Lyon. À Paris, le commandant de bord du vol Air France refusera d’embarquer Guilherme entravé et bâillonné. Lyon, le 7 avril 2010 © Bertrand Gaudillère / Item © Édouard Élias / Musée Français de la Photographie © Pascal Rivière
Source : loeilurbain.fr




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