Login
Adresse email
Mot de passe
Confirmez votre Mot de passe

Lense

Serge Najjar photographie les géométries magiques de Beyrouth

Ayant gagné le prix du premier livre photographique aux HiP, Beyrouth de Serge Najjar nous plonge dans une capitale libanaise transformée après la guerre civile. Retrouvez plus de travaux de Najjar sur instagram. (Photo d’ouverture : © Serge Najjar)

Serge Najjar est un avocat libanais qui, dans son temps libre, photographie sa ville natale, Beyrouth, à travers un prisme tout à fait particulier : la nouvelle architecture de la ville après la guerre civile. En jouant avec les ombres et les lumières, en valorisant les géométries étonnantes de cette architecture moderne, le photographe défie tous les clichés sur la chaotique Beyrouth. Il nous en montre le visage de la renaissance, de la foisonnante vie artistique, créative, culturelle qui s’y développe. Avec son livre Beirut il réunit ses travaux dans un corpus unique, publié par Kahl Editions, fraîchement lauréat aux prix Histoires Photographiques.

© Serge Najjar

Représentés par la Galerie Tanit à Munich, les tableaux de Serge Najjar « placent le spectateur dans un monde où réalité et fantaisie se rencontrent. Elles capturent le passage du temps, ou un espace où la disposition transitoire de l’homme habiterait des constructions radicales idéales. Variations immobiles sur un thème, les photographies engagent un dialogue, se complètent ou non, mais créent toujours un espace singulier qui est habité par le spectateur dans l’espace où elles sont présentées. »

Certaines images pourraient évoquer  l’utopie des architectes des Lumières qui en avaient rêvé, en conceptualisant des architectures nouvelles. Selon Ferrante Ferranti, qui écrit le texte du livre, si les Lumières avaient été photographes, ils auraient auraient été contraints de composer avec la réalité. Réceptif aux variations du temps, Serge n’a pas puisé dans un souvenir de Beyrouth : pas d’images de « vieilles pierres », mais une ville en mutation.

© Serge Najjar

Des images qui capturent des présences humaines éphémères, traversant l’espace fugacement. L’instant devient un moment éternellement figé, en dégageant un sens à la fois de légèreté et de solidité architecturale. Alors que l’histoire de Beyrouth est faite de résurrections, de retours et de renaissances, Najjar capte un moment historique à travers l’esthétique de sa ville. Depuis 2012, cet autodidacte enflamme Instagram et remporte des récompenses, comme le prix Photomed en 2014. Dans une interview pour Beware, il explique son approche :  ”chaque samedi, je conduis ma voiture vers une destination, encore inconnue, et je me laisse guider par mon instinct, par la lumière et par tout ce qui attire mon attention. A un moment donné, je m’arrête. Je me positionne. Et alors tout ce que j’ai à faire est d’attendre que quelque chose se produise “.

Retrouvez le livre sur le site de la maison d’éditions Kahl Editions. 

Source : Instagram

 


commentaire

Ajouter le vôtre

Laissez un commentaire

Laissez un commentaire

Devenir Lenser