Rencontres

Portrait de Lenser : Cédric Fahy

Il y a 3 ans Par Costanza Spina

Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Cédric Fahy. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Cédric Fahy)

Spontanée et proche de ses sujets, la photographie de Cédric Fahy nous frappe pour sa sincérité. Né à Rochefort en 1971, il vit actuellement dans le sud de la France où il est infirmier. Il a suivi une formation de photographe mais cet art demeure pour lui avant tout un besoin, un plaisir. « Je ne suis ni photographe ni vidéaste, et encore moins peintre ou artiste, mais je produis parfois des images, uniquement par besoin et pour mon plaisir personnel » dit-il.

Quel est ton rapport à la photographie ?

La photographie est vitale pour moi, c’est le seul moyen d’expression que je maîtrise à peu près. C’est avec elle que j’ai atteint, aux alentours de 15 ans, le statut d’individu « existant ».

Comment as-tu commencé à en faire ?

Mon père m’avais prêté un un vieux Canon Ae1, j’avais produit quelques images (après un petit cours théorique qu’il m’avait dispensé). Il avait été « scotché » par le résultat. Ce fut d’ailleurs, malheureusement, l’une des seules occasions dans lesquelles il a réellement apprécié la personne que je suis.

Quels sont tes sujets de prédilection ?

J’aime le rapport a l’autre, faire ressortir ce qu’il y a de « beau » en chacun. Mon postulat de départ c’est que j’ai rarement rencontré des gens pas réellement photogéniques, autrement, nous sommes tous sublimés par la caméra. En ce moment, j’aime prendre en photo les gens, lorsque l’émotion est présente. Ces sont des images spontanées, sans apparats, sans préparation, ne prendre que ce qui s’offre à mes yeux à l’instant où cela arrive.