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Lense

Portrait de Lenser : Jean-Mathieu Saponaro

Toutes les semaines Lense met en avant l’un de ses Lensers, les lecteurs passionnés de photographie qui ont partagé leurs images sur le site. Cette semaine, nous vous présentons Jean-Mathieu Saponaro. Pour participer, c’est par ici. (Photo d’ouverture : © Jean-Mathieu Saponaro)

Jean-Mathieu Saponaro nous donne une lecture de la photographie de rue filtrée par les couleurs et les détails. Ses clichés aux teintes flamboyantes attirent l’oeil et nous emmènent en voyage dans les rues du monde, en quête de merveilleuses chorégraphies de lumières.

Quel est ton rapport à la photographie ?

En tant qu’ingénieur développeur, la photographie permet à mon esprit de s’évader des lignes de code en cherchant ces petits fragments d’esthétique dans ce qui m’entoure. Ces détails auxquels on ne prête aucune attention si on ne prend pas le temps de les remarquer : un rayon de soleil, un parfait alignement, une ombre, un instant cocasse, des tons uniques sous une lumière hivernale. Le paradoxe : j’aime garder jalousement ces détails pour moi sur le moment, mais aussi les capturer pour les partager plus tard.

© Jean-Mathieu Saponaro
Comment as-tu commencé à en faire ?

J’ai toujours préféré la section “photographie” dans les musées. N’est-ce pas fascinant cette capacité qu’ont les photographes à transformer en art les choses les plus banales ?
Et puis vinrent ces années vécues à New York, et les weekends passés à en parcourir les rues avec un de mes meilleurs amis, photographe reconnu. Cette ville magique offre des images et des scènes à l’esthétique unique. Mes photos prises avec un simple téléphone ne me suffisaient plus.
Sans oublier mes voyages, dont les souvenirs méritaient plus d’attention. Repérer les lieux en avance… Retravailler mes prises de vues me permet de prolonger le plaisir de ces escapades.

© Jean-Mathieu Saponaro
Quels sont tes sujets de prédilection ?

Je ne suis pas sûr d’en avoir, ou même de vouloir en avoir. J’ai des séries très différentes. Certaines plus minimalistes comme Brick & Colors, d’autres plus tournées vers l’humain comme Normal People, ou ramenées de road trips comme Deep America.
Mais si je prends un peu de recul sur l’évolution de mes photos depuis que j’ai commencé, je dirais que deux thèmes se dégagent : les détails et les couleurs. C’est en tout cas ce que je recherche ces temps-ci. C’est d’ailleurs une des notes principales de la série La Palette du Photographe dont vous pouvez voir une bonne partie dans cette interview.

Quel matériel utilises-tu dans ta pratique ?

J’ai rapidement découvert qu’une focale fixe me permettrait d’avoir l’esprit léger sans penser à quel objectif emporter, quel zoom utiliser. Et un appareil plus compact est bien plus discret et pratique en voyage dans les rues de New York et Paris. J’ai donc opté pour le beau Fujifilm X100F doté d’une focale fixe équivalente 35 mm f/2.
Depuis quelques mois, j’ai démarré mon aventure argentique avec un vieux Canon AE-1 et son super objectif 50 mm f/1.8. J’utilise des pellicules Kodak Portra 400 pour le moment car elles sont utilisées par beaucoup de photographes que j’admire. J’aimerais bientôt essayer les Ektar 100 et Gold 400. Les couleurs étant primordiales pour moi, j’aimerais voir comment elles ressortent avec ces films.

Qui sont tes photographes de référence ?

Sans hésitation les photographes de rues qui opéraient il y a plusieurs décennies, notamment à travers les Etats-Unis. De vraies icônes comme Fred Herzog, Stephen Shores, Joel Meyerowitz, William Eggleston, ou encore Vivian Maier et son incroyable histoire. Je les ai pour beaucoup découverts grâce à mon ami Arnaud Montagard, qui m’a encouragé à me lancer dans la photographie, et dont le travail est tout simplement admirable. Il fait partie d’une jeune vague de photographes qui fleurit notamment grâce aux réseaux sociaux et qui pour beaucoup n’ont pas à rougir vis-à-vis des générations précédentes.
Ces réseaux sociaux m’ont d’ailleurs permis de découvrir d’autres styles et inspirations en dehors de la photographie de rue. J’aime en particulier le travail de Dan Tom pour ses photos dignes des plus belles peintures, ou encore le minimalisme de George Byrne.

Jean-Mathieu Saponaro – Portrait
Comment as-tu découvert, connu Lense ?

Je suis un grand fan de l’éditorial et la sélection du magazine Fisheye. Non seulement les valeurs défendues via le travail photographique des artistes présenté(e)s m’interpellent, mais en plus l’esthétique des pages est soignée et le contenu à la fois pertinent dans l’actualité et intemporel. C’est ainsi que j’ai découvert Lense.fr.

 

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