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Sony RX1R III : le retour du compact plein format après dix ans de silence

Lancée en 2012, puis mise en sommeil depuis 2015, la série RX1 renaît : capteur plein format 61 Mpx, objectif Zeiss 35 mm f/2, autofocus géré par intelligence artificielle, vidéo 4K et nouveau tarif de 4 899 €…

Le premier RX1 avait surpris en glissant un capteur 24 × 36 mm dans un boîtier de poche. Trois ans plus tard, le RX1R II affinait la recette, puis plus rien. Il aura fallu attendre le 15 juillet 2025 pour voir Sony relancer la série avec un troisième modèle. Le terrain est désormais occupé par le Fujifilm X100 VI et, surtout, par le Leica Q3 ; le constructeur japonais choisit donc d’entrer à nouveau dans la mêlée avec un produit au positionnement technique très marqué.

Un cœur de 61 Mpx piloté par Bionz XR

Sous le capot, on retrouve le capteur Exmor R rétro-éclairé de 61 millions de pixels déjà exploité par les Alpha 7R V et A7CR. Associé à un double processeur Bionz XR, il promet une plage dynamique annoncée de 15 IL et une sensibilité native qui s’étend de 100 à 32 000 ISO, extensible à 50-102 400 ISO pour la photo. Les fichiers peuvent être enregistrés en RAW 14 bits, JPEG ou HEIF 10 bits pour ceux qui souhaitent exploiter la profondeur de couleur sans passer systématiquement par le format brut.

Zeiss 35 mm f/2 : polyvalence et fonctions macro

Sony conserve l’optique Sonnar T* 35 mm f/2, composée de huit éléments associés en 7 groupes. Un diaphragme à neuf lamelles gère la plage focale. La mise au point minimale atteint 24 cm ; un mode Macro activé par un bouton situé sur le fût permet de descendre à 14 cm.

Pour élargir le champ des usages et jouer la polyvalence, deux téléconvertisseurs numériques créent des cadrages 50 mm (29 Mpx) et 70 mm (15 Mpx) grâce au recadrage dans le capteur. L’objectif n’est pas stabilisé, un compromis assumé pour préserver la compacité.

Autofocus et rafale

Le système de mise au point hybride compte 693 points couvrant 78 % de l’image. Il reconnaît corps, visages et yeux humains, mais aussi animaux, oiseaux, insectes ainsi que voitures, trains ou avions. La cadence de prise de vue en mode rafale reste modeste : 5 images par seconde avec une capacité de mémoire tampon estimée à 15 images en RAW et  120 JPEG. Le RX1 III reste plus un boîtier de reportage et de street photo, que de photo sportive.

Vidéo

Pour la vidéo, le Sony RX1R III  livre un flux 4K 30p en 4:2:2 10 bits. Un mode 4K 60p  au prix d’un recadrage et baisse de débit. Le boîtier de Sony propose un ralenti 120 ips en Full HD, la présence des profils S-Log 3 et S-Cinetone ainsi que de douze « Creative Looks » directement exploitables à l’enregistrement. Il est également possible d’importer ses propres LUT pour harmoniser photo et vidéo.

Format compact, viseur fixe et ergonomie

Mesurant 113,3 × 67,9 × 87,5 mm et pesant et 498 g, le RX1R III reste l’un des rares compacts plein format à pouvoir se glisser dans une grande poche de veste. Le viseur électronique OLED de 2,36 millions de points, auparavant escamotable, devient fixe ; son grossissement est de 0,7×.

L’écran arrière tactile conserve la même définition mais abandonne toute articulation. Le châssis en alliage de magnésium promet robustesse et légèreté. Sony ajoute un agrandissement des menus et une lecture vocale pour faciliter l’usage aux personnes malvoyantes.

Connectique et autonomie

Le côté gauche réunit un port USB-C, une prise micro-HDMI et une entrée audio 3,5 mm. La carte mémoire prend place dans un unique logement SD compatible UHS-II. L’alimentation est confiée à la batterie NP-FW50, avec une autonomie donnée à environ 300 vues sur écran ou 270 avec le viseur ; en enregistrement continu, Sony annonce 50 à 80 minutes suivant la définition choisie. Les transferts s’appuient sur le Wi-Fi 5 GHz et le Bluetooth 4.2.

Prix et disponibilité

Le Sony RX1R III est annoncé à 4 899 € pour une disponibilité fin juillet 2025, le RX1R III coûte environ 1 400 € de plus que le RX1R II de 2015, mais reste 1 350 € moins onéreux que le Leica Q3 affiché à 6 250 €. Leica s’appuie sur le prestige de son nom et une stabilisation intégrée, quand Sony privilégie miniaturisation et rafraîchissement électronique.

Face au Fujifilm X100VI, moins cher mais doté d’un capteur APS-C, le nouvel appareil de Sony joue la carte du plein format, d’une définition record et de la profondeur de champs offerte par son optique f/2.

Source : Sony

 


 

 

 

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