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Les lauréats du Prix Visa pour l’Image 2018

Le Festival Visa pour l’Image a dévoilé ses gagnants. Ici, un rapide aperçu des travaux récompensés. (Photo d’ouverture : © Véronique de Viguerie / The Verbatim Agency for Time & Paris Match, Lauréate du Visa d’or Paris Match News)

Un aperçu de nos coups de cœur de cette édition du prix Visa pour l’Image, qui célébrait cette année ses trente ans. Fenêtre grande ouverte sur le monde, Visa pour l’Image transforme chaque année la ville de Perpignan en base arrière. Ici, pas de tsunami, aucun barbelé ni sniper, mais des photojournalistes et leurs photos qui s’affichent dans huit lieux de la ville et racontent au public, en noir et blanc comme en couleur, des histoires de vies d’ailleurs et d’horizons différents. Cette année, certaines expositions se célébraient aussi à Paris, à la Villette.

© Luis Tato / AFP
Lauréat du prix de la ville de Perpignan Rémi Ochlik 2018

Parmi les clichés les plus marquants, celui du lauréat du prix de la ville de Perpignan Rémi Ochlik 2018, Luis Tato, qui retrace en un reportage puissant les émeutes éclatées suite à l’annonce des résultats des élections au Kenya en 2017. Dans cette photographie à la justesse laissant bouche bée, il capture le désespoir des électeurs de l’opposition suite à l’exclusion de l’élection de Raila Odinga de manière suspecte.

Jérôme Sessini, quant à lui, remporte Prix Pierre & Alexandra Boulat 2018 soutenu par la Scam, avec ce reportage inédit sur la crise des opioïdes aux Etats-Unis. Tous les matins, les consommateurs d’héroïne de Kensigton, Philadelphia, se réunissent dans la rue pour vendre des objets trouvés dans la rue et pouvoir se permettre leur dose quotidienne d’opioïdes. Le cliché est d’une intensité bouleversante, montrant toute l’ampleur de la crise.

© Jérôme Sessini / Magnum Photos, Lauréat du Prix Pierre & Alexandra Boulat 2018
soutenu par la Scam

Lauréate du Visa d’or Paris Match News, Véronique de Viguerie nous présente un portrait d’enfant de 11 ans, Chaher, pris au Yémen, faisant partie de la série « Yémen, la guerre qu’on nous cache ». blessé par une frappe aérienne alors qu’il surveillait son troupeau avec son frère. e. Il faut lui retirer un éclat logé dans le cerveau, mais l’hôpital n’a ni chirurgien ni appareil d’IRM. L’image est à elle seule un pont entre journalisme, reportage de guerre, art et document historique, synthèse de ce que ce prix se propose de promouvoir depuis trente ans.

Source : Visa pour l’Image

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