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Nexus : une nouvelle génération de parachutes pour drones

Nexus est le premier parachute pour drone à réussir le test de la nouvelle norme internationale ASTM F3322-18. Sa fiabilité devrait permettre d’obtenir plus facilement les autorisations nécessaires au survol de populations.

Le 22 décembre dernier, l’entreprise Indemnis a passé avec succès le test ASTM F3322-18 pour son parachute pour drone. C’est le premier système de parachute certifié selon ce nouveau standard international. L’obtention de cette certification permettra aux drones équipés de ce modèle de parachute d’obtenir plus facilement une autorisation de vol au dessus des populations.

La législation sur les drones poursuit différents objectifs, l’un d’entre eux étant de protéger les populations en cas de chute de drone. Le nouveau test ASTM F3322-18 est désormais la norme pour un parachute, au moins aux Etats-Unis, et le Nexus est donc le premier au monde à avoir réussi ce test.

Un test réalisé avec succès

Le test a été réalisé avec succès dans un espace aérien contrôlé à l’aéroport international de Griffiss à rome, dans l’état de New York.

Des équipes du NUAIR (Northeast UAS Airspace Integration Research Alliance) ont supervisé les tests et testé chaque type de panne possible. Le protocole standard concerne 45 fonctionnalités dans 5 scénarios de chute.

Le système a permis d’aller au delà des attentes de la future réglementation de la FAA (aviation civile américaine) concernant les vols d’aéronefs sans pilotes commerciaux au dessus des personnes.

 

Leur approche permet par exemple d’utiliser un parachute plus imposant que les autres, pour une arrivée au sol représentant une énergie cinétique de moins de 30 joules. En comparaison, la norme en France est à ce jour de 69 joules.

Le parachute Nexus devait relever un défi de taille : ne pas s’enrouler autour des pales du drone même en cas ou il se met à tournoyer dans tous les sens. Pour cela, Indemnis a utilisé un système pyrotechnique qui permet au parachute de se déployer en 30 millisecondes, à une vitesse entre 120 et 145 km / heure. Cette vitesse permet d’éliminer tout risque que le parachute s’emmêle pendant la chute.

Un logiciel de détection de chute automatisé permet de déclencher le parachute sans intervention du pilote. Sa conception assure un retour au sol sécurisé, et peu dangereux pour les populations. Selon Indemnis, c’est le seul système du marché à résoudre ce risque d’enchevêtrement sur lequel butent les parachutes traditionnels.

Le parachute Nexus : une version pour Dji

La technologie d’Indemnis est mise en oeuvre de manière adaptée à différents types de drones. C’est ainsi que le modèle Nexus, qui vient d’obtenir l’agrément, concerne le Dji Inspire 2.

 

Deux autre modèles sont prévus pour les drones Dji de la série Matrice 200 et Matrice 600, comme on peut le voir ci-dessous. Ils sont prévus pour la fin d’année.

Champ d’application

Le test ASTM F3322-18 est un standard international. Mais chaque pays a sa propre législation. En France, elle, est en évolution permanente, et il est donc difficile de s’y retrouver.

Concernant les parachutes, la situation française est la suivante : on est dans le cadre d’une utilisation professionnelle des drones, pas d’une utilisation de type « loisir ». Au dessous de 2 kg, il n’y a donc pas d’obligation d’avoir un parachute. A partir de 2 kg, les drones qui veulent obtenir espérer obtenir une autorisation de survol d’agglomération ou / et des personnes doivent posséder un système qui limite l’impact en cas de chute. Un parachute aura ainsi à respecter les exigences suivantes :

-Il doit limiter l’énergie d’impact à maximum 69 joules
-Il doit être déclenchable sans passer par l’autopilote.
-Il doit se déployer en moins de 15 mètres de chute.
-Il doit se déclencher automatiquement en cas de sécurité basée sur l’arrêt des moteurs.
-Si la sécurité est basée sur un retour automatique au point de départ, le parachute ne devra pas être déclenché.

Au delà de 4 kg, le déclenchement du parachute doit aussi provoquer l’arrêt des moteurs. La radio-commande comme le récepteur du parachute doivent être indépendants de la radio-commande et du récepteur principal. Un signal sonore placé sur le drôle doit signaler sa chute. Enfin, le parachute doit être éjecté par un ressort ou un système pyrotechnique, et non par la seule gravité.

Et au delà de 8 kg, ce scénario de vol (agglomération et populations) n’est tout simplement pas autorisé.

Des drones Dji vendus pré-équipés ?

On devrait voir rapidement arriver une offre de drones de Dji pré-équipés du Nexus d’Indemnis. C’est en tout cas annoncé par Dji pour les drones Inspire 2, et les drones des séries M200 et M600.

Verrons-nous bientôt des versions pré-équipées en France ? Les spécifications du parachute semblent en tout cas répondre aux normes de la réglementation française actuelle.

Source : Dji

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